In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 10 octobre 2010

Ralph Gibson - Christine (1974)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Ralph Gibson (b.1939).
Il fut à ses débuts l'assistant de Dorothea Lange puis, plus tard, de Robert Frank.
Amateur de poésie et de musique - il a consacré une belle série à la guitare -, il fut aussi proche des poètes et écrivains Beat comme Ginsberg ou Kerouac que de l'univers d'un Borgès...

R.G. - Hand with a rose
(1960)
Le premier cliché fait partie de la belle série Infanta, le second de la série San Francisco, ville-berceau de la Beat Generation.
"Even though fixed in time, a photography evokes as much feeling as that which comes from music or dance. Whatever the mode - from the snapshot to the decisive moment to multi-media montage - the intent and purpose of photography is to render in visual terms feelings that often elude the ability of words to describe." R.G.

EP1
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dimanche 3 octobre 2010

C. Willink - Paysage avec statue renversée (1942)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du néerlandais Albert Carel Willink (1900-1983), proche avec son compatriote Pyke Koch de la Nouvelle Objectivité allemande (la Neue Sachlichkeit) qui dans les années 1920 succède à l'expressionnisme. 

C. Willink - Vue sur une baie
(1935)











C'est un portraitiste réputé, mais aussi le peintre virtuose d'un monde étrange, parfois inquiétant et souvent évocateur comme ici de l'Antiquité. 
Son art - estampillé ici et là "néo-réaliste" ou "réaliste magique"  -, peut aussi faire penser aux peintures métaphysiques de Giorgio de Chirico qui illustre lui aussi un courant plus classique de ce mouvement.
VB1
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samedi 2 octobre 2010

(A/U)
Une image et des mots. Une pirogue en Amazonie, et les dernières lignes de l'autobiographie de Sartre.

"Glissez, mortels, n’appuyez pas. Ce que j’aime en ma folie, c’est qu’elle m’a protégé, du premier jour, contre les séductions de « l’élite » : jamais je ne me suis cru l’heureux propriétaire d’un « talent » : ma seule affaire était de me sauver – rien dans les mains, rien dans les poches – par le travail et la foi.
Du coup ma pure option ne m’élevait au-dessus de personne : sans équipement, sans outillage je me suis mis tout entier à l’œuvre pour me sauver tout entier. Si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui
."
BE1
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