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Paul Delvaux - Solitude (1955) |
Après des débuts marqués par le postimpressionnisme, puis une période influencée par James Ensor, son compatriote expressionniste, c'est - comme pour Magritte -, la découverte de Giorgio de Chirico avec Mélancolie et mystère d'une rue qui oriente Paul Delvaux vers le surréalisme.
Mais plutôt que de surréalisme, c’est de « réalisme magique »
- comme chez Carel Willink (voir octobre 2010) - qu’on parle à propos de son œuvre, dont l’atmosphère est immédiatement reconnaissable. « Je voudrais peindre un tableau fabuleux dans lequel je pourrais vivre. »
Un monde de femmes nues, hiératiques, les yeux souvent grands ouverts mais absents. Un monde de villes silencieuses, peuplées de colonnes, de gares, de statues. « Je voulais peindre la poésie du silence. »
Chez Delvaux, tout semble figé - et pourtant on sent comme une tension sourde : quelque chose va, ou vient de se produire… mais quoi ? Mystère. « Je n’ai jamais voulu raconter quoi que ce soit. Je montre des choses. C’est tout. »
Il meurt à 97 ans, en 1994, en laissant derrière lui une œuvre immédiatement identifiable, à la fois onirique et rigoureuse, entre veille et sommeil.
Un monde de femmes nues, hiératiques, les yeux souvent grands ouverts mais absents. Un monde de villes silencieuses, peuplées de colonnes, de gares, de statues. « Je voulais peindre la poésie du silence. »
Chez Delvaux, tout semble figé - et pourtant on sent comme une tension sourde : quelque chose va, ou vient de se produire… mais quoi ? Mystère. « Je n’ai jamais voulu raconter quoi que ce soit. Je montre des choses. C’est tout. »
Il meurt à 97 ans, en 1994, en laissant derrière lui une œuvre immédiatement identifiable, à la fois onirique et rigoureuse, entre veille et sommeil.