In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 13 juillet 2014

Sofie Ribbing - Boys drawing (1884)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Sofie Amalia Ribbing (1835-1894), peintre suédoise discrète mais singulière, dont la sensibilité mélancolique éclaire l’histoire de l’art nordique du XIXe siècle. Formée d’abord à Stockholm, puis à Düsseldorf auprès de Karl Sohn et enfin à Paris dans l'atelier de Jean-Baptiste-Ange Tissier, elle évolue dans des cercles artistiques cosmopolites sans se départir d'une forme de retenue qui semble faire écho à la gravité tranquille de ses sujets.

S.R. - Self-portrait (1880)
Loin des effusions romantiques et des éclats de la modernité, son approche mêle rigueur académique et émotion intime.
Ses portraits, souvent féminins, frappent par leur intériorité ; les regards, calmes et profonds, semblent apaisés, une lumière douce enveloppe les visages...
Le premier tableau en est une belle illustration ; conservé au musée de Göteborg, il est considéré, pour l'atmosphère que donne à la scène cette extrême douceur de la lumière, comme une oeuvre majeure de la peinture suédoise.

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...