In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 4 décembre 2011

A. L. J. - Brume matinale sur l'Eure en novembre
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste Alexandre Louis Jacob (1876-1972), figure discrète mais attachante de la peinture paysagiste française de la première moitié du XXe siècle.
Formé à l'Académie des Beaux Arts, où il a suivi l'enseignement d'Eugène Claude, il s’inscrit dans la tradition post-impressionniste et naturaliste. Son style est immédiatement reconnaissable : compositions équilibrées, horizons ouverts, palette douce aux tonalités sourdes, souvent dominée par les verts, les gris et les bleus.
Il excelle à rendre la lumière diffuse des matins brumeux ou des fins d’après-midi d’automne ; son oeuvre, à l'atmosphère méditative, respire la quiétude et la sérénité.

A.L.J. - Éclaircie après la pluie
Je me souviens d'une phrase du peintre canadien A.J. Casson, présenté ici en mars 2010, et qui disait que peindre un paysage c'était capturer l'âme même de son existence.
L'oeuvre de Alexandre Louis Jacob, restée en dehors des avant-gardes, témoigne d’un profond attachement à la nature, à la lumière, à un certain ordre paisible du monde. Cette vision de la nature très intimiste et à la fois empreinte de mystère me fait aussi penser, en littérature cette fois, à l'univers d'André Dhôtel. Il y a dans l'air un repos plein de fraîcheur...

dimanche 10 août 2008

H.P. Wirth - Un jardin en fleurs (1904)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre post-impressionniste Henri Prosper Wirth (1869-1947). Il nait et passe toute sa vie à Paris, qui restera au coeur de son univers artistique, exception faite de quelques voyages en France et en Europe pour exposer son travail ou étudier celui d'autres artistes.
C'est là qu'il se forme, à l'École des Beaux-Arts, puis qu'à son tour il enseigne : à l'Académie Julian, à l'Académie de la Grande Chaumière, et à l'École des Beaux-Arts où il eut entre autres Suzanne Valadon comme élève.

H.P.W. - Entrée du port de Sauzon
(1935)
Si ses premiers travaux montrent clairement l'influence de l'Impressionnisme, en particulier dans son emploi de la couleur et de la lumière pour saisir l'essence d'une scène, Henri Wirth a aussi été inspiré par le fauvisme d'Henri Matisse et d'André Derain, comme on peut le voir sur cette Entrée du port de Sauzon.
Il admirait également Cézanne pour le soin apporté à la structure et à la forme.
Henri Wirth, qui défendait l'idée que l'important était de saisir l'essence d'un sujet ou d'une scène plutôt que de s'efforcer à en donner une représentation fidèle, était réputé pour encourager ses étudiants à éprouver différents styles et techniques ; il était convaincu que l'expérimentation et l'innovation étaient essentiels pour produire des oeuvres d'art significatives.

NY4 ICI