In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 20 avril 2014

Jean Marquis - Dockers, Liverpool (1955)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe documentaire Jean Marquis (b.1926), fils d'Armentières, dans le Nord où il grandit dans une famille d'ouvriers et dont il a photographié la vie rude et laborieuse. Ce passé ouvrier marque profondément son regard, et son travail s'inscrit dans ce qu'il est convenu d'appeler la tradition humaniste, une photographie engagée dans la lignée de son mentor Robert Capa, mais aussi d'Henri Cartier-Bresson ou de David Seymour. 

Jean Marquis - Sans titre
Il découvre la photographie en 1947, après la guerre, et devient rapidement l’assistant de son oncle par alliance, le photographe Paul Strand (voir juin 2008). Cette rencontre est décisive : elle lui ouvre la voie d’un travail patient, exigeant, où le cadrage, la lumière et la relation humaine sont essentiels.
Ses photographies racontent la France des années 1950 à 1970 : villages, campagnes, cafés, enfants qui jouent, passants qui attendent. Ce sont des images de silence et de simplicité, où perce souvent une forme d’humour tranquille, une douceur du regard empreinte de pudeur et de poésie. "La photographie, c'est le regard qu'on porte sur les gens, disait-ilUne photoc'est avant tout une démarche, un sentiment profond, c'est de la poésie. Comme cette péniche dans les brumes matinales de la Deûle.
Un de ses clichés a été choisi par Edward Steichen pour figurer dans sa monumentale, et désormais mythique, exposition The Family of Man.

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...