In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 24 août 2024

B. Grondonck - Kermesse d'Oudenarde (1617)
Une image et des mots.
Voici une oeuvre du peintre et copiste flamand Bartholomeus Grondonck (1590s-1630s), réalisée d'après un tableau de 1602 par David Vinckboons (1576-1632).

C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages

Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités
Et c'est d'être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part...
Georges Brassens - La ballade des gens...

dimanche 6 janvier 2019

JP. Lenoir - J. Coltrane, Paris (1961)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Jean-Pierre Leloir (1931-2010)
Il commence sa carrière dans le photojournalisme, mais c’est le monde de la musique qui va véritablement définir son œuvre. Les artistes, il les photographie sur scène mais aussi dans leur intimité, avec un regard fait à la fois de rigueur – sens du cadrage, de l’instant décisif – et de complicité.
« J’essaie de capter ce que le spectateur ne voit pas, ce qui fait la magie du moment », disait-il.

J-P.L. - Brel, Ferré, Brassens (1969)
Co-fondateur du magazine Rock & Folk et collaborateur du label Erato, Leloir a photographié non seulement tous les grands noms de la chanson française, mais aussi ceux du rock, de la musique classique et du jazz.
Dès ses débuts en 1952, il écume les clubs et les coulisses des salles parisiennes, accumulant année après année une collection incomparable de portraits des plus grands jazzmen américains des années 50 et 60.
On lui doit des images devenues mythiques, comme celle-ci, qui réunit Brel, Ferré et Brassens autour d’une table dans un appartement du VIᵉ arrondissement en janvier 1969 : un cliché réalisé alors qu’il n’était encore qu’un jeune photographe, et que Sandrine Dumarais a revisité dans son beau documentaire Trois hommes sur la photo (Universal). Pour un amateur de musique, il est difficile de ne pas éprouver une tendresse particulière pour ces images, tant elles restituent la magie d’un instant, la complicité entre les artistes et cette atmosphère si singulière des clubs et des coulisses parisiennes d’alors.

Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...