Eugène Boudin - Deauville à marée basse (1863) |
Mais, plutôt qu'une oeuvre littéraire, j'ai choisi pour accompagner cette image un extrait d'un article publié sur le site de la chaîne météo.
"En calculant la surface couverte par un nuage (de quelques dizaines de mètres pour un petit cumulus à plusieurs dizaines de kilomètres pour un foyer orageux) et son extension verticale, et connaissant la densité d'eau du nuage en question (de 0,5g/m3 à 5 g/m3) il est aisé ensuite de calculer son poids, et de se rendre compte que ce sont parfois de véritables icebergs qui flottent au-dessus de nos têtes lorsqu'il s'agit des cumulonimbus. Si le brouillard ne pèse que quelques kilos par m3, un cumulus pourra contenir de 1000 à 2000 tonnes d'eau. Un cumulonimbus (nuage d'orage) de bonne taille pourra peser de 50.000 à 300.000 tonnes d'eau, pouvant atteindre 800.000 tonnes pour les plus gros.
Lorsqu'ils forment un orage de taille classique, de 50 km² par exemple, ils pourront peser un million de tonnes. Enfin, un orage multicellulaire (formé d'un amas de cumulonimbus qui génèrent les gros orages d'été) pourra peser jusqu'à 25 millions de tonnes."
L'image, c'est une toile d'Eugène Boudin, "Deauville à marée basse", que j'ai retenue après avoir hésité pour ses beaux ciels ennuagés avec un autre tableau peint quelques années plus tard, en 1874, par Courbet : la "Vue sur le lac Léman".
Pourtant, à en croire Bernardin de Saint-Pierre, aucun pinceau ne peut rendre, ni aucune langue exprimer, la beauté des nuages...
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