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Paul Delvaux - Solitude (1955) |
D'abord fortement influencé par le travail de son compatriote le peintre expressionniste James Ensor, c'est - comme pour Magritte -, la découverte de Giorgio de Chirico avec Mélancolie et mystère d'une rue qui l'amène finalement au surréalisme.
Mais, plutôt que de surréalisme, c'est comme chez Carel Willink (voir octobre 2010) de "réalisme magique" que l'on parle à propos de son oeuvre dont l'atmosphère particulière est immédiatement identifiable. Je voudrais peindre un tableau fabuleux dans lequel je pourrais vivre. C'est un monde de femmes nues, hiératiques, les yeux souvent grands ouverts, mais absentes. Un monde de villes silencieuses, peuplées de colonnes, de gares, de statues.
Mais, plutôt que de surréalisme, c'est comme chez Carel Willink (voir octobre 2010) de "réalisme magique" que l'on parle à propos de son oeuvre dont l'atmosphère particulière est immédiatement identifiable. Je voudrais peindre un tableau fabuleux dans lequel je pourrais vivre. C'est un monde de femmes nues, hiératiques, les yeux souvent grands ouverts, mais absentes. Un monde de villes silencieuses, peuplées de colonnes, de gares, de statues.
Chez Delvaux, tout semble figé, et pourtant on sent comme une tension sourde : quelque chose va ou vient de se produire - mais quoi ? Mystère. Je n’ai jamais voulu raconter quoi que ce soit. Je montre des choses. C’est tout.
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