In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 28 août 2011

F. Horvat - Boxing boys, London (1955)
 Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'inclassable et passionnant Frank Horvat. Né en 1928, c'est sa rencontre avec Cartier-Bresson qui sera déterminante dans l'affirmation de sa vocation pour la photographie. "Je n'ai pris aucune photo sans avoir été influencé par Henri Cartier-Bresson", disait-il.

F.H. - Ladies of the Salvation Army, London
(1959)
Aujourd'hui, c'est le Frank Horvat photojournaliste que j'ai choisi de présenter, avec ces deux photos qui illustrent de bien belles valeurs..: le courage et la combativité, le fair-play, et le souci d'autrui.
Une bonne photo, c'est une photo que l'on ne peut pas refaire. [...] Une photo doit être imprévisible, et tout ce qu'il y a dedans doit être nécessaire.
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dimanche 21 août 2011

Z. D. - Lotus and mandarin ducks
(1947)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du chinois Zhang Daqian (1899-1983). La première, une encre sur papier estimée à 2.000.000 de dollars US,  s'est vendue cette année dix fois plus cher chez Sotheby's Hong Kong, et Zhang Daqian détrône Picasso au rang des artistes les mieux cotés.

À Picasso justement, avec qui il échange à propos du grand Qi Baishi, Zhang Daqian dit ceci...

"C'est que voyez-vous le pinceau chinois est très différent du pinceau occidental. Il peut être aussi bien souple que ferme, s'imbiber d'une immense ou d'une infime quantité d'eau, en restant toujours extrêmement maniable sur le papier.

Z. D. - Mount Emei (c.1950)
C'est uniquement grâce à lui que l'artiste peut composer ses peintures en tirant parti des cinq teintes de l'encre de Chine :  le sec (jiao), le concentré (nong), l'épais (zhong), le clair (dan), le dilué (qing). Bien utilisées, ces cinq nuances peuvent à elles seules représenter toutes les matières, les couleurs, les lumières de ce monde..."

Le Mont Emei, dans la province du Sichuan, est la plus haute des 4 montagnes sacrées du bouddhisme en Chine. Elle est traditionnellement considérée comme bodhimanda, lieu de l'éveil.
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samedi 20 août 2011

F. Woodman - House # 3, Rhode Island  (1976)
Une image et des mots. Naissance des fantômes...., un cliché de la photographe américaine Francesca Woodman (1958-1981), et quelques lignes extraites de la nouvelle Les nuits blanches (1848), de Dostoïevski. 

Et vous vous demandez vous-même : Où sont passés tes rêves ? Et vous hochez la tête et vous vous dites : Comme les années s'envolent vite ! Et vous vous demandez encore : Qu'as-tu fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleure part de toi ?  As-tu vécu ou non ? Attention, vous dites-vous, attention, tout sur terre s'éteint.

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dimanche 14 août 2011

C.C.C - Lady with a bouquet (Snowballs)
(1890)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain Charles Courtney Curran (1861-1942).
À l'âge de 20 ans il entreprend ses études artistiques à la McMicken School, qui deviendra la Fine Arts Academy of Cincinnati ; études qu'il poursuit à New York à la National Academy of Design et à l'Art Students League.

C.C.Curran - Lotus lilies (1888)
Fin 1888, jeune marié et désireux de parfaire son apprentissage, il part pour deux ans à Paris où il séjournera - à l'Académie Julian -, l'élève de Benjamin-Constant et de Jules Joseph Lefebvre.

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dimanche 7 août 2011

S. Weiner - A boy and his dog, NYC (1945)

Le vide-grenier du dimanche. D'origine polonaise Sandra Drohiczan (b.1921) arrive aux États-Unis en 1928. Elle y rencontre en 1940 le photographe Dan Weiner - de qui elle sera l'assistante et qui va lui donner son nom. C'est lui qui avec Paul Strandt va l'initier à la photographie.

S. Weiner - Clothes lines, NYC (1942)
Bien que n'ayant pas atteint un niveau de notoriété comparable à celui de son mari - que je présenterai ultérieurement -, elle était une photographe accomplie. Son travail s'intéressait volontiers à la figure humaine, avec une approche moderniste qui mettait l'accent sur la forme et sur la ligne.
Elle a également exploré des compositions abstraites et expérimenté des techniques telles que les expositions multiples.

samedi 6 août 2011

Bo Bartlett - For Matthew Shepard (2006)
Une image et des mots. Un tableau du moderniste 'américain Bo Bartlett (b.1955).
Et, pour aller avec, quelques vers extraits de la huitième des Élégies de Duino, de Rainer Maria Rilke.

Wer hat uns also umgedreht, das wir,
was wir auch tun, in jener Haltung sind
von einem, welcher fortgeht? Wie er auf
dem letzten Hügel, der ihm ganz sein Tal
noch einmal zeigt, sich wendet, anhält, weilt,
so leben wir und nehmen immer Abschied.

***
Qui nous a ainsi retournés, pour que,
quoi que nous fassions, nous soyons dans la position
d'un qui s'en va? Comme lui, sur
la dernière colline qui lui fait voir sa vallée tout entière
une fois encore, se retourne, s'arrête, tarde,
ainsi nous autres vivons-nous, sans cesser de faire nos adieux.
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