In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 6 août 2016

Hubbles - The pillars of creation (1995)

Une image et des mots. Ceci est la version HD des Piliers de la création, la photo prise par Hubble le 1er avril 1995 d'une petite partie de la Nébuleuse de l'Aigle.
Il s'agit d'un amas de molécules d'hydrogène et de poussière interstellaire dont la dimension se mesure en années-lumière. Si l'on revenait quelques milliards d'années en arrière et que l'on assiste à la naissance de notre soleil et de notre système solaire, c'est sans doute quelque chose comme ça que l'on verrait.

Pour aller avec, voici quelques lignes de Les nuits blanches, de Dostoïevski.

La nuit était merveilleuse - une de ces nuits comme seule notre jeunesse en connut, cher lecteur. Un firmament si étoilé, si calme, qu'en le regardant on se demandait involontairement : peut-il vraiment exister des hommes méchants et capricieux sous un si beau ciel ?

samedi 19 octobre 2013

Eloïse Capet - The white dresses (2013)

Une image et des mots. L'image, c'est un cliché iPhone de la photographe Éloïse Capet, et les mots pour aller avec sont extraits des Frères Karamazov, de Dostoïevski.

- Je pense que chacun en ce monde devrait apprendre, avant tout, à aimer la vie.
- Aimer la vie plutôt que chercher à la comprendre ?
- C'est cela, aimer la vie sans souci de la logique, comme tu l'as dit. C'est ainsi seulement qu'on finit par en découvrir le sens.

samedi 20 août 2011

F. Woodman - House # 3, Rhode Island  (1976)
Une image et des mots. Naissance des fantômes...., un cliché de la photographe américaine Francesca Woodman (1958-1981), et quelques lignes extraites de la nouvelle Les nuits blanches (1848), de Dostoïevski. 

Et vous vous demandez vous-même : Où sont passés tes rêves ? Et vous hochez la tête et vous vous dites : Comme les années s'envolent vite ! Et vous vous demandez encore : Qu'as-tu fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleure part de toi ?  As-tu vécu ou non ? Attention, vous dites-vous, attention, tout sur terre s'éteint.

samedi 19 décembre 2009

Louis Dalrymple - The fool and his money (1896)

Une image et des mots. L'illustration est du dessinateur de presse américain Louis Dalrymple (1866-1905), qui diffusait ses caricatures parfois osées dans Puck ou dans Judge, avant de devenir l'illustrateur en chef du Daily Graphic à New York, puis de finir sa vie dans un asile.
Pour aller avec, voici quelques lignes du roman de Dostoïevski, Les frères Karamazov (1880).

À l'heure actuelle, chacun s'efforce de goûter la plénitude de la vie en s'éloignant de ses semblables et en recherchant son bonheur individuel. [.....] L'homme amasse des biens dans la solitude et se réjouit de la puissance des biens qu'il croit acquérir, se disant que ses jours sont désormais assurés. Il s'habitue [.....] à ne compter que sur lui-même, ne croit plus à l'entraide, oublie, dans sa solitude, les vraies lois de l'humanité, et en vient finalement chaque jour à trembler pour son argent, dont la perte le priverait de tout.

JP4 ICI