In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 24 avril 2011

Evan Wilson - Mending the kimono
(2006)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre réaliste américain Evan Wilson (b.1953). C'est à l'enseignement de son  mentor Joseph Sheppard, qui initiait ses élèves à l'art des grands maîtres du 17e comme Rubens, Rembrandt, ou encore Michel-Ange et Léonard de Vinci, qu'il doit son goût pour les tissus exotiques.

Evan Wilson - The peacock kimono
(2009)
C'est en copiant les portraits de la National Gallery of Art, à Washington, que j'ai été fasciné par leur habileté à restituer le brillant d'un bouton, ou le détail complexe d'un vêtement royal.
Je reste fidèle à la tradition des grands maîtres. Moi aussi, je m'en tiens à la lumière naturelle... ICI

YT1
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dimanche 17 avril 2011

Luigia Pansera - Solitude (2009)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Luigia Pansera, photographe et vidéaste italienne qui s'est spécialisée avec son époux Giuseppe dans le documentaire nuptial....  
L.P. - Milk #3, Epilogue (2009)










Ils ont créé ensemble la société Evergreen Films, ICI qui a pour objet de documenter les plus belles histoires d'amour (la vôtre, donc), aux quatre coins du monde.
Je ne connais pas grand-chose du travail photographique qu'elle mène parallèlement à cette activité "alimentaire", mais je suis tombé un peu par hasard sur ces deux photos plutôt conceptuelles qui m'ont vraiment plu...

TW1
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samedi 16 avril 2011

Botticelli - Le printemps (détail)
(c.1480)
Une image et des mots. Un détail du chef-d'oeuvre de Sandro Botticelli et, pour aller avec, quelques lignes extraites de Système de l'idéalisme transcendantal (1800), du philosophe allemand Schelling, une oeuvre de jeunesse et néanmoins un ouvrage majeur de l'idéalisme allemand.

Ce que nous appelons nature est un poème qui repose caché, en une écriture secrète et merveilleuse ; mais si l'énigme pouvait se dévoiler, nous y reconnaîtrions l'Odyssée de l'esprit qui, merveilleusement trompé, se fuit lui-même en se cherchant : car au travers du monde sensible ne s'offre que le pays de l'imaginaire auquel nous aspirons, à travers une brume à moitié transparente, comme le sens au travers des mots.
FL2

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dimanche 10 avril 2011

Fred Herzog - Curtains (1972)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe canadien, d'origine allemande, Fred Herzog (b.1930). Piétons, boutiques  de seconde zone, néons et terrains à l'abandon, son observation de la vie de la rue rappelle le travail d'un autre grand coloriste, Stephen Shore.

Fred Herzog - Blue car, Strathcona
(1967)





Herzog affirme que pour faire de bonnes photos il faut lire, s'instruire, discuter avec des amis éclairés.. On ne voit bien, dit-il, que si l'on a dans l'esprit quelque chose à apporter à l'image...
Largement ignoré pendant des décennies, Fred Herzog est maintenant reconnu comme l'un des photographes les plus importants du Canada et son travail a influencé de nombreux photographes contemporains.

CR1
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dimanche 3 avril 2011

J.M.W. Turner - Norham Castle, sunrise (c.1845)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre, graveur et aquarelliste anglais Joseph Mallord William Turner (1775-1851). 
The Sun is God. J.M.W. Turner est considéré comme l'un des artistes les plus influents et innovants de l'histoire de l'art occidental, notamment pour sa capacité - par des couleurs vibrantes -, à capturer la lumière et l'atmosphère de manière subtile et expressive, presque abstraite.

J.M.W. Turner - Snow storm (1842)


Ses tableaux, disait Henry James, étaient des batailles ; ils étaient la lutte de la lumière et de l'obscurité. Il semblait avoir pris le soleil lui-même comme sa province ; et avoir mené son puissant combat sur les champs du ciel.
Et pour Eugène Delacroix : Turner a peint l'air et le rayonnement de la lumière. Ses tableaux n'ont pas de limites, ils sont d'une infinie profondeur.

MA2
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samedi 2 avril 2011

John Topham - Blitz (1940)
Une image et des mots.
Cette photo d'enfants qui veulent s'abriter des bombes a été prise pendant le Blitz à Londres en 1940 par John Topham.
Le poème est de Robert Louis Stevenson.

The Land of Counterpane

When I was sick and lay a-bed,
I had two pillows at my head,
And all my toys beside me lay,
To keep me happy all the day.

And sometimes for an hour or so
I watched my leaden soldiers go,
With different uniforms and drills,
Among the bed-clothes, through the hills;

And sometimes sent my ships in fleets
All up and down among the sheets;
Or brought my trees and houses out,
And planted cities all about.

I was the giant great and still
That sits upon the pillow-hill,
And sees before him, dale and plain,
The pleasant land of counterpane.

***

Le pays de l'édredon

Quand j’étais malade et alité
J’avais deux oreillers sous la tête
Et tous mes jouets auprès de moi
Pour être tout le jour heureux.

Parfois, pendant une heure ou deux
J’observais mes soldats de plomb,
En uniformes à la parade
Par les draps et les collines.

Parfois aussi j’envoyais mes navires
Sur la houle de mes draps,
Ou bien pour mes villes futures,
Je disposais des arbres et des maisons.

J’étais le grand géant tranquille
Qui de ses oreillers-promontoires
Voyait les plaines et les vallons
Du beau pays de l’édredon.
HP2

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