In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 26 juillet 2009

Étienne Trouvelot - Aurora borealis (1881)
Le vide grenier du dimanche. Deux dessins du peintre astronome Etienne Léopold Trouvelot (1827-1895) parmi les 7000 illustrations astronomiques qu'il a réalisées.

Étienne Trouvelot
Météores de novembre (1881)
"La beauté de la nature est révélée nulle part plus clairement que dans les cieux."

À petite cause, grands effets.... Entomologiste amateur, Étienne Trouvelot est responsable (involontaire) de l'introduction du Bombyx disparate en Amérique du Nord, où il est devenu un véritable fléau ravageant les forêts de feuillus. L'effet papillon bien avant Lorenz.
AH3
ICI

dimanche 19 juillet 2009

Herbert. List - Bicycles at the sea (1930)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Herbert List (1903-1975).
Éloge de la spontanéité ... Les photos que j'ai prises spontanément - avec une sensation de béatitude, comme si elles avaient longtemps habité mon inconscient -, ont souvent été plus puissantes que celles que j'ai péniblement composées. J'ai saisi leur magie comme au passage.
Issu d'une famille prospère dans le négoce du café, List commence très jeune à parcourir le monde, et c'est à l'occasion de ces voyages qu'il s'initie à la photographie.
H. List - Liguria (1936)








Mais c'est le photographe américain Andreas Feininger, qu'il rencontre en 1929 et qui lui offre son premier appareil professionnel, qui va révéler sa passion. List sera ensuite influencé par les travaux du Bauhaus et les artistes du courant surréaliste ; de Chirico, en particulier, sera pour lui une influence déterminante.
RW1

ICI

samedi 18 juillet 2009

James Brenan - The finishing touch (1876)
Une image et des mots. Ce beau tableau de James Brenan (1837-1907) vaut aussi pour sa valeur documentaire. 
Après la Grande Famine qui a frappé l'Irlande au milieu du 19ème siècle, des millions d'Irlandais ont émigré vers les États-Unis. Double sens du titre, The finishing touch, où l'on voit ici un père de famille, infirme, poser sa main sur la "travel box" de son enfant alors que le peintre en lettres finit d'y inscrire son nom et sa destination : O'Connor, New York.
Les mots sont de Voltaire, extraits de son Dictionnaire philosophique.

Prêtres idiots et cruels ! À qui ordonnez-vous le carême ! Est-ce aux riches ? Ils se gardent bien de l'observer. Est-ce aux pauvres ? Ils font carême toute l'année. Le malheureux cultivateur ne mange presque jamais de viande et n'a pas de quoi acheter du poisson. Fous que vous êtes, quand corrigerez-vous vos lois absurdes ?

AH2
ICI

dimanche 12 juillet 2009

A. Statler - Subway Station, NYC (1960s)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du peintre et photographe américain Alfred Statler (1916-1984). 
Il sert dans une unité photographique pendant la Seconde guerre mondiale puis, de retour à New York, intègre le Cooper Institute, une université privée inspirée du modèle français de l'École Polytechnique. 

A.S. - New York street night scene
(1950s)




Son fondateur, le politicien philanthrope Peter Cooper, souhaitait une grande école qui fût accessible à tous selon leurs mérites, indépendamment de la race, du sexe, de la religion, de la richesse ou du statut social. 
Après un séjour de deux ans à Paris avec son épouse, où il va étudier la peinture auprès de Fernand Léger, Statler revient dans sa ville natale. Il va s'y consacrer à la Street photography et collaborer avec les plus grandes publications : Life, The Saturday Evening Post, The New York Times, Times Magazine...