In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 20 décembre 2020

Joaquim Eskildsen - Fireworks (1991)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe danois Joaquim Eskildsen (b.1971). Natif de Copenhague, il développe un intérêt précoce pour la photographie et devient apprenti chez Rigmor Mydtskov, photographe à la Cour Royale.
Ayant grandi à la campagne, marqué par les récits de sa grand-mère dans son enfance, Eskildsen voue une passion particulière à la nature.

J. Eskildsen - Cornwall




C'est ce qui l'amène en 1993 à  assister, à Copenhague, à un atelier animé par la photographe finlandaise Ritva Kovalainen, dont le travail explore les relations que l'homme entretient avec elle.
La découverte qui s'ensuit de la richesse de la photographie finlandaise, à travers des livres et des portfolios d'artistes renommés, le pousse à partir s'installer en Finlande, où il va étudier à l' Université d'Art et de Design d'Helsinki avec Pentii Sammallahti (voir publication de mars 2020).
WO1

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dimanche 13 décembre 2020

E.P. Bitkin - The evening train (1962)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Evgueni Petrovitch Bitkin (b.1932), élève à Moscou de Kuprin et de Gerasimov avant de s'établir à Novgorod dont la vie, l'architecture, seront une source majeure et durable d'inspiration.

E.P. B. - Suburban Station (1962)
S'il est un héritier des traditions classiques de l'école de peinture russe, cela ne l'empêche pas d'exprimer son propre imaginaire, avec sa propre intonation ; des toiles à l'atmosphère souvent hivernale, volontiers crépusculaire, avec des ciels chargés. Ce que j'ai particulièrement aimé dans toutes les toiles que j'ai vues de lui - et qui m'a immédiatement attiré l'oeil quand je l'ai découvert -, c'est d'abord son excellence dans l'art du cadrage, sa disposition des personnages avec une précision cinématographique. Chaque élément du décor crée une composition qui évoque la mise en scène d'un film, et le talent du peintre pour orchestrer la scène me donne l'impression d'observer une séquence de cinéma figée dans le temps, où chaque détail contribue à l'atmosphère et à la narration visuelle.
Quant aux personnages, j'ai été frappé par leur présence et leur réalité saisissantes, alors qu'ils sont le plus souvent représentés sous la forme de silhouettes imprécises.
VO1

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dimanche 6 décembre 2020

Linden Frederick - The blue room

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain Linden Frederick (b.1953), apprécié pour ses peintures de scènes nocturnes empreintes de mystère et de mélancolie. Il vit et travaille à Belfast, dans le Maine, et son travail est souvent inspiré par son environnement rural et par les thèmes de l'isolement et de la contemplation.

L. Frederick - Off Main





Les œuvres de Frederick se distinguent par leur utilisation subtile de l'ombre et de la lumière, créant des atmosphères intenses et évocatrices. Il peint principalement des paysages et des intérieurs, qui représentent souvent des espaces vides ou désertés - ce qui renforce un sentiment d'introspection -, et peuvent évoquer des souvenirs, des rêves ou des récits non racontés, invitant le spectateur à s'interroger sur ce qui pourrait se cacher derrière ce qu'il donne à voir. Tout ce que nous voyons cache quelque chose d’autre, disait à peu près Magritte.

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samedi 5 décembre 2020

Slava et sa troupe (1993)
Une image et des mots. L'image est extraite du spectacle du formidable Slava.
Sans penser à une oeuvre en particulier, elle m'a immédiatement évoqué, assez logiquement sans doute, l'univers de Beckett.
Puis je me suis souvenu d'un livre d'Émile Faguet paru en 1910 sous le titre Le culte de l'incompétence et dont voici un court extrait:.

"Quels seraient donc les remèdes que l'on pourrait apporter à cette maladie moderne, le culte de l'incompétence intellectuelle, le culte de l'incompétence morale ? [....] On pense bien que je n'en vois aucun, puisque nous avons affaire à un mal qui ne peut être guéri que par lui-même, et à un mal qui se chérit".