In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 11 juin 2017

L. Andersen Ring - Au petit-déjeuner (1898)

Le vide-grenier du dimanche. Deux toiles du peintre danois Laurits Andersen (1854-1933), plus connu sous le nom qu'il emprunta à sa ville natale, Ring. Il est considéré comme l'un des plus grands peintres danois du tournant du XXème siècle, de ceux qui furent dans son pays les pionniers du symbolisme et du réalisme social. Son magnifique "Jour d'été dans le fjord de Roskilde" a été inclus en 2006 dans le Danish Culture Canon, qui consiste en une sélection de 108 oeuvres d'excellence de la culture danoise.

L.A.R. - Au mois de juin
(1899)
Après deux années de leçons particulières, Laurits Andersen s'inscrit en 1875 à l'Académie danoise des Beaux-Arts où il étudie quelque temps avec Peder Severin Krøyer.
À une époque où le Danemark traversait une période troublée, il milite au sein du "Rifle Movement", un groupe d'étudiants révolutionnaires qui s'entraîne au maniement des armes dans la perspective d'une rébellion, et  Laurits est alors de plus en plus concerné par la justice sociale et le sort des classes populaires.
Dans ses tableaux il avait par ailleurs pour habitude de placer un ou plusieurs objets chargés de sens ; ainsi dans ce tableau où un bouquet de myrte, symbole d'Aphrodite dont on pare la mariée au Danemark, et donc ici symbole de son amour pour elle, surplombe la tête de son épouse.

EC2

ICI

dimanche 4 juin 2017

M.T. - Sasha Pivovarova (2006)
Le vide-grenier. Deux clichés de l'américain Michael Thompson, photographe de mode et de célébrités, assistant d'Irving Penn après avoir été formé au Brooke Institute of Photography, en Californie.

M.Thompson - Joss Stone (2006)
Il fait partie des grands noms de la photographie qui ont collaboré aux prestigieux Harper's Bazaar, Vogue, Vanity Fair...., et, même si son champ d'activité n'est pas mon domaine de prédilection, je tenais à publier ici ces deux portraits qui me plaisent beaucoup.
MD1

ICI

samedi 3 juin 2017

Peder Mørk Mønsted - Sunset
Une image et des mots. L'image, c'est "Sunset", du grand peintre paysagiste danois Peder Mørk Mønsted (1859-1941). Les mots sont de J.M.G. Le Clézio, extraits de L'extase matérielle (1967).

"J'ai vu le soleil se coucher sur le paysage, le disque sanglant est descendu légèrement sur l'horizon, agrandi, flottant comme une lampe au-dessus des nappes de nuages violacés. [.....]. Il n'y avait que ces nuages, à l'horizon, à l'endroit où se couchait le soleil, qui traînaient et se fondaient les uns dans les autres. Sur ce spectacle immense, où rien ne bougeait, absolument rien, pas une herbe, pas une vague, pas une bête, le disque rouge est descendu lentement, longuement est entré. Il a diminué peu à peu de taille, jusqu'à devenir petit point incandescent trônant sur des nappes d'ouate."

dimanche 28 mai 2017

C.Corot - La moissonneuse (1838)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre néoclassique Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), un des fondateurs de ce que l'on a appelé de façon un peu abusive l'École de Barbizon.

C.C. - Jardins de la Villa d'Este (1843)
Élève de Michallon, il est une figure majeure de la peinture plein-airiste et annonciateur - par la dimension onirique que de plus en plus son traitement de la lumière donne à ses paysages -, du symbolisme autant que de l'impressionnisme.
Issu d'une famille de commerçants aisés qui le met à l'abri des contraintes, il suit le soir les cours de dessin à l'Académie Suisse - qui deviendra l'Académie Colarossi -, et loue un atelier quai Voltaire, dans le 7ème arrondissement de Paris.
Le Grand Prix de Rome Achille-Etna Michallon va l'initier au néoclassissisme et lui faire découvrir les peintres du groupe de Marlotte. Quand Michallon disparaît prématurément à l'âge de 26 ans, c'est un de ses professeurs, Jean-Victor Bertin, qui continuera à enseigner à Corot l'art de la composition néoclassique et du paysage historique. Ses deux maîtres avaient été eux-mêmes les élèves de Pierre-Henri de Valenciennes, un des précurseurs du paysage moderne à qui je consacrerai une publication.
Toujours à l'abri des contingences financières grâce à la rente que lui versent ses parents, Corot voyage... À partir de 1825, en Italie, en France, il sillonne les régions en quête de paysages qu'il pourra utiliser pour les compositions néoclassiques qu'il ambitionne de réaliser.
Il présente ses oeuvres au public pour la première fois au Salon de 1835, et désormais sa notoriété ne cessera de croître.
NM1
ICI

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...