LR1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 1 novembre 2015
dimanche 25 octobre 2015
John Bulmer - série Black country (1960) |
C'est aussi à cette époque qu'il documente abondamment les régions minières d'Angleterre et du nord de la France, et c'est ce travail - en noir et blanc -, que j'ai choisi d'illustrer aujourd'hui avec ces deux beaux clichés.
I wasn't interested in art photography, I was interested in photography as journalism, the last thing I wanted to do was put my photographs on the walls of galleries; I wanted them in magazines.
Une oeuvre d'art, disait Kant, n'est pas (nécessairement) la représentation d'une chose belle, mais la belle représentation d'une chose.
Pour en savoir plus sur John Bulmer et sur son travail, c'est ICI.
dimanche 18 octobre 2015
Alfred Eberling - Tamara Karsavina (1911) |
Professeur à la Société Impériale des Beaux-Arts à partir de 1904, il dirige après la révolution de 1917 l'Association des artistes de la Russie révolutionnaire, et réalise les portraits officiels de Lénine puis de Staline.
Mais il a aussi beaucoup peint les étoiles du théâtre et de la danse, comme ici avec ce beau portrait de Tamara Karsavina, formée aux Ballets de Saint Petersbourg avant d'intégrer la compagnie de Diaghilev, et à la beauté de qui le poète Kuzmin dédia quelques vers.
samedi 17 octobre 2015
Balthazar Korab - Florence (1966) |
Une image et des mots. Une photo de Balthazar Korab, des statues en attente de restauration après l'inondation de Florence en 1966.
Les mots sont de Stefan Zweig, extraits de "Voyages" un recueil publié en 2002 de récits écrits entre 1902 et 1939.
Regarde-les donc bien ces apatrides, toi qui a la chance de savoir où sont ta maison et ton pays, toi qui à ton retour de voyage retrouve ta chambre et ton lit prêts, qui a autour de toi les livres que tu aimes et les ustensiles auxquels tu es habitué. Regarde-les bien, ces déracinés, toi qui a la chance de savoir de quoi tu vis et pour qui, afin de comprendre avec humilité à quel point le hasard t'a favorisé par rapport aux autres. Regarde-les bien, ces hommes entassés à l'arrière du bateau et va vers eux, parle-leur, car cette simple démarche, aller vers eux, est déjà une consolation ; et tandis que tu leur adresses la parole dans leur langue, ils aspirent inconsciemment une bouffée de l'air de leur pays natal et leurs yeux s'éclairent et deviennent éloquents.
Telle est bien en effet notre nature : tout le mal qui a lieu ici-bas, nous en sommes informés. Chaque matin, le journal nous lance en pleine figure son lot de guerres, de meurtres et de crimes, la folie de la politique encombre nos pensées, mais le bien qui se fait sans bruit, la plupart du temps nous n'en savons rien. Or cela serait particulièrement nécessaire dans une époque comme la nôtre, car toute oeuvre morale éveille en nous par son exemple les énergies véritablement précieuses, et chaque homme devient meilleur quand il est capable d'admirer avec sincérité ce qui est bien.
Inscription à :
Articles (Atom)
HB3 ICI
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...
-
Albert Edelfelt - Parisienne (1885) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), l'une ...