In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 18 avril 2015

Oklahoma Black Sunday (1935)

Une image et des mots. Il y a 80 ans, le 14 avril 1935, c'était le Black Sunday, la pire tempête de sable qu'aient connu les États-Unis.
Les mots sont de Paul Gadenne, in Le guide du voyageur.

À présent, j'habite un pays où les branches noircissent rapidement, se dessèchent ; une immensité de poussière s'élève et perpétuellement retombe. On essaye de se taire, mais il est trop tard.
Voici déjà une charrette prise au tournant ; puis c'est un couple d'amants encore tout frais. "Jure-moi..." disait-elle. Mais il n'eut pas le temps d'étendre la main. Nous sommes un peuple trop vieux pour les serments. Et nos enfants naissent soucieux. Eux aussi sont guettés par la poussière.

OR1
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dimanche 12 avril 2015

Valeri Tsenov - Directions (2013)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du bulgare Valeri Tsenov, (b.1961), diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Sofia. Il vit toujours dans son pays natal, à Plovdiv, la "ville des peintres".

V. Tsenov - Dolce far niente (2013)

Son univers particulier, à mi-chemin du terrestre et du divin, est immédiatement reconnaissable, empreint à la fois des mythologies méditerranéennes et de l'art sacré orthodoxe et oriental. C'est une œuvre qui invite à la contemplation, à la méditation, et d'où émane un sentiment de poésie, de mystère et de beauté intemporelle.
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dimanche 5 avril 2015

Gregory Crewdson - The basement (2014)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres de l'américain Gregory Crewdson (né en 1962 à Brooklyn, New York), issues de sa série "Cathedral of the Pines".
Après des études de photographie à la State University of New York, puis un master en Beaux-Arts à Yale, Crewdson y enseignera ensuite, tout comme dans d’autres universités de l’état de New York.

G. Crewdson - The disturbance (2014)



Ses "tableaux" photographiques s’apparentent à des scènes de films, suggérant qu’une histoire plus vaste, invisible, sous-tend l’image.
It's very hard to describe what I'm looking for, something that feels both familiar and strange at the same time.
La préparation de chaque cliché est colossale et d’une précision extrême. Les environnements sont parfois intégralement recréés en studio, mobilisant une équipe complète de techniciens, éclairagistes, décorateurs et stylistes. Les personnages, figés et inexpressifs, semblent plongés dans une solitude sans explication, ce qui renforce le mystère. Les influences de Hopper, Lynch, et du photographe Jeff Wall sur son travail sont évidentes et souvent soulignées.
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C.Ebbets - Lunch atop a skyscraper (1932) Une image et des mots. Pour aller avec ce cliché célébrissime, attribué à Charles Ebbets, voici q...