In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 9 juin 2013

Karine Romanelli - Je dérape (2011)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres - technique mixte mêlant peinture et photographie - de Karine Romanelli, dont je ne sais pas grand-chose sinon qu'elle est née en 1971 et vit et travaille dans la région parisienne. Pour en savoir plus sur son travail, c'est ICI.

K. R. - Après la pluie ... (2012)











Je crois bien que c'est avec Jacques Prévert que j'ai découvert le collage et j'ai tout de suite beaucoup aimé cette manière de détourner des images, et de les associer entre elles, pour leur donner un nouveau sens. Rappelons d'ailleurs que si ce sont les plumes qui font le plumage, ce n'est pas la colle qui fait le collage, comme le disait Max Ernst dans son insondable sagesse.
RL1

ICI

dimanche 2 juin 2013

W.S. - Sunday morning, Oldham (1946)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe et réalisateur anglais d'origine autrichienne Wolfgang Suschitzky (b.1912).
Comme nombre de ses compatriotes et d'Allemands - parmi lesquels plusieurs photographes - il fuit la montée du nazisme et arrive à Londres à l'âge de 24 ans, en 1935. Il y sera employé par des publications politiquement influentes comme Weekly Illustrated par exemple.

W.S. - Charing Cross Rd, London
(1936)
Ce travail socialement engagé va profondément imprégner son travail d'une approche humaniste à la fois intense et pleine de spontanéité.
I've never "arranged" my photographs, I've always been an observer.
Perspectives originales, angles inhabituels, les compositions de Suschitzky font écho au regard d'un Brassaï ou d'un Cartier-Bresson.
DG1
ICI

samedi 1 juin 2013

William Turner - Stonehenge, twilight (c.1840)
Une image et des mots. Pour fêter le solstice, il fallait bien Stonehenge.
Le voici (à l'aube ou au crépuscule?) par l'aquarelliste William Turner (1789-1862), dit William Turner of Oxford, pour le différencier du célébrissime - et éblouissant - Joseph Mallord William Turner.
Et puisque le temps, comme l'écrivait Charles d'Orléans, "a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie", voici pour célébrer l'arrivée de l'été ce court poème d' A. Rimbaud :

Sensation.

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

FL2
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dimanche 26 mai 2013

A. Bogolyubov - Moonlight at Pornic
(1867)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Alexey Bogolyubov (1824-1896). Diplômé de l'école militaire, il sert dans la marine russe à partir de 1841 et navigue à travers le monde.
L'éducation d'un peintre de marines est des plus rudes et des plus pénibles, écrivait Valenciennes dans son Traité de 1799 sur la perspective.
Pour peindre la mer, il faut avoir navigué en toutes saisons, avoir passé des journées et des semaines au large.... Très influencé par Ivan Aïvazovski (voir mars 2011), c'est de fait pour ses marines que Bogolyubov s'est fait un nom.

A. B. - Tide in Pornic (1867)







En 1849 il entre à l'Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg où il suit jusqu'en 1853 l'enseignement de Maxim Vorobiev.  De 1854 à 1860 il parcourt l'Europe, l'Italie, l'Allemagne, et la France où il admire les peintres de l'école de Barbizon. Il s'y lie d'amitié avec Corot et Daubigny et va vivre en Normandie ; c'est à Paris qu'il finira sa vie.

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...