In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 26 mai 2013

A. Bogolyubov - Moonlight at Pornic
(1867)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre paysagiste et mariniste russe Alexey Bogolyubov (1824–1896), figure importante mais aujourd’hui méconnue de l’art paysager russe du XIXe siècle. Officier de marine devenu artiste, il est le petit-fils du philosophe Alexandre Radishchev, précurseur des Lumières russes. Diplômé de l’école des cadets de la Marine de Saint-Pétersbourg, il sert dans la marine impériale à partir de 1841 et parcourt les mers du monde.
L'éducation d'un peintre de marines est des plus rudes et des plus pénibles, écrivait Valenciennes dans son Traité de 1799 sur la perspective.
Pour peindre la mer, il faut avoir navigué en toutes saisons, avoir passé des journées et des semaines au large...
A. B. - Tide in Pornic (1867)

Cette expérience, Bogolyubov l’a vécue pleinement avant d’entamer, dans les années 1850, une carrière artistique à l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, sous la direction de Maxim Vorobiev, et sous l’influence d’Ivan Aïvazovski, maître incontesté des marines russes. Proche dans l’esprit des Peredvizhniki (les Ambulants), avec lesquels il expose à plusieurs reprises, Bogolyubov partage leur volonté de s’émanciper de l’académisme pour représenter avec sincérité les paysages et scènes de la vie russe.
Il voyage à travers l’Europe, découvre les maîtres français, fréquente l’école de Barbizon, s’imprègne de la peinture de plein air, et se lie d’amitié avec Corot et Daubigny. Il s’installe même en Normandie, et finira ses jours à Paris.

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