In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 16 février 2013

Hal Morey - Grand Central Terminal (1929)
Une image et des mots. Voici pour son centenaire un beau cliché du Grand Central Terminal, un des édifices les plus remarquables de New York, conçu par les cabinets d'architectes Reed & Stem et Warren & Wetmore, et ouvert en février 1913.
Les mots pour l'accompagner sont d'Antoine Blondin, extraits de L'humeur vagabonde.

Un jour nous abattrons les cloisons de notre prison ; nous parlerons à des gens qui nous répondront ; le malentendu se dissipera entre les vivants ; les morts n'auront plus de secrets pour nous. Un jour nous prendrons des trains qui partent.
DM1

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dimanche 10 février 2013

Valentin Serov -  Portrait d'Olga Serova (1889)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Valentin Serov (1865-1911), peintre de cour dont le formidable talent fut souvent mis au service du Gotha politique et artistique de la Russie impériale.
Deux hommes ont particulièrement marqué sa vie et sa carrière : le grand Ilya Repin, dont il fut l’élève dès l’âge de neuf ans lorsque Serov et sa mère s’installèrent à Paris, et l’entrepreneur-mécène Saava Mamontov, surnommé « Saava le Magnifique » en référence aux Médicis, sur la vie de qui il faudrait écrire un livre, ou réaliser un film.

V.S. - M.F. Mamontova
(1884)
On y croiserait Chaliapine, Tchaikovsky, Moussorsky, Rimsky-Korsakov et bien d'autres qui sans lui auraient dû renoncer à plusieurs de leurs créations...
Choisir deux oeuvres de Serov n'a pas été facile; il y a sa fameuse "Jeune fille aux pêches" (1887) qui n'était autre que Vera, la fille de Mamontov alors qu'elle avait 12 ans, et aussi un nu d'Ida Rubinstein, de 1910 et étonnant par sa modernité dans le trait comme dans l’emploi des couleurs.
Il fallait trancher... Et à côté du beau portrait au regard baissé de sa femme Olga j'ai finalement choisi de faire figurer ce crayon sur papier de Maria Fedorovna Mamontova, nièce de Saava le Magnifique, en amazone.
DG1

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dimanche 3 février 2013

Olli Kekäläinen - Eleventh dimension (2012)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du finlandais Olli Kekäläinen. Jusqu'au titre qu'il leur donne, ses photos sont belles. Pourtant, à toutes les regarder l'une après l'autre, ICI, je finis par m'ennuyer un peu...;  une drôle d'impression, un peu comme feuilleter le catalogue du label ECM. Alors qu'est-ce qui leur manque ?

O.K. - Strange days (2012)
Olli Kekäläinen n'emploie pas de filtres, mais ses clichés sont tellement réfléchis et travaillés qu'ils en paraissent presque désincarnés.
D'un minimalisme aussi austère que la bio de deux lignes qu'il veut bien nous concéder sur son site, ICI, ses paysages sont souvent aussi peu engageants que la mine qu'il y arbore. On ne s'y sent pas invité...
Et pourtant... il est ici, dans mon blog ; parce que ses photos sont décidément très belles.
Olli Kekäläinen et son monde sont un mystère ; un mystère qui effleure c'est art du vide qui n'en est pas un et que les Japonais nomment Ma.
OG1
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W.S. - I do not understand (2017) Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre belge Walter Swennen (1946-2025). Formé à Bruxelles e...