S. Salgado - Serra Pelada, Brésil (1986) |
Le vide-grenier du dimanche. C'était hier le dixième anniversaire de la disparition de Murray Bookchin, qui écrivait dans Our synthetic environment, publié en 1962 sous le nom de plume de Lewis Herber :
L'homme exploite la terre qui le nourrit à la manière d'un parasite qui se multiplie jusqu'à ce qu'il tue son hôte.
C'était aussi, il y a quelques jours, l'élection du photographe brésilien Sebastiao Salgado, économiste de formation, à l'Académie des Beaux-Arts où il succède à Lucien Clergue (voir novembre 2014).
C'était aussi, il y a quelques jours, l'élection du photographe brésilien Sebastiao Salgado, économiste de formation, à l'Académie des Beaux-Arts où il succède à Lucien Clergue (voir novembre 2014).
Les deux clichés que voici sont extraits de sa série Genesis, publiée en 2013 chez Taschen. Le premier nous donne à voir une mine d'or à ciel ouvert dans l'État de Pará, non loin de l'embouchure de l'Amazone au Brésil. Sur le second cliché, ceux dont le territoire est violé, contaminé, et détruit par les chercheurs d'or.
Sur le travail de Salgado, voir le film Le sel de la terre, co-réalisé en 2013 par Wim Wenders et son fils Juliano.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire