In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 19 décembre 2010

A.T. Hibbard - Rockport in winter (1940)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain Aldro Thompson Hibbard (1886-1972). Renoir a dit un jour qu'il n'y avait rien de plus difficile, et en même temps de plus excitant, que de peindre du blanc sur du blanc. Et Hibbard ajoutait en le paraphrasant ; "Never use pure white ; it doesn't exist in nature".

A.T.H. Winter in New England ((1924)






Hibbard n'est pas Mønsted mais j'aime beaucoup les paysages enneigés du Vermont dont il s'est fait une spécialité ; il ne peignait d'ailleurs qu'à l'huile car l'aquarelle était inenvisageable durant les mois d'hiver dans cette région. Associé à l'école de Boston, il est avec Anthony Thieme une figure majeure du groupe d'artistes de Rockport (Emile Gruppé, Marguerite Pearson, etc..) qu'il a considérablement influencés. Cette toile, Winter in New England, est probablement une vue de la West River dans le Vermont.

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samedi 18 décembre 2010

Léonard Misonne - Gare à Namur
Une image et des mots. L'image est du photographe pictorialiste belge Léonard Misonne (1870-1943), et les mots sont de son compatriote - d'origine du moins -, Henri Michaux, extraits de Quatre cents hommes en croix:

"Je ne peux pas toujours placer la croix d'abord. Parfois c'est l'homme qu'il faut étendre avant tout, étendre en plein ciel, mais étendre, étendre, comme s'étend la peine des hommes."
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dimanche 12 décembre 2010

P. M. Mønsted - Hiver à Herstedvester
(1924)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du danois Peder Mørk Mønsted (1859-1941), l’un des plus grands maîtres paysagistes du tournant du XXᵉ siècle. Né à Grenaa, il se forme très tôt, d’abord à l’école de dessin du prince héritier Ferdinand, puis, à partir de 1875, à l’Académie royale des beaux-arts du Danemark auprès de Julius Exner. Il s’inspire alors des peintres de l’Âge d’or danois, Købke et Skovgaard, avant de poursuivre ses études avec P. S. Krøyer, figure centrale de la colonie d’artistes de Skagen.

P.M. - Bois de Charlottelund (1918)
Comme beaucoup de ses contemporains, il complète sa formation par de longs voyages : en Italie, en Suisse, en Algérie, mais aussi à Paris, où il travaille jusqu’en 1883 dans l’atelier du très académique William Bouguereau.
Bien sûr je suis ébloui par la virtuosité avec laquelle Mønsted restitue le jeu de la lumière sur la neige, le scintillement de la glace et même la transparence de l’air froid.
Mais surtout je suis sensible au sentiment de paix qui émane de ses tableaux, à la poésie dont sont empreints ses paysages d'hiver. Voilà de quoi complaire à mon indécrottable vision romantique du monde. Qu'importe d'ailleurs que ce sentiment vienne de l'oeuvre ou de moi qui la contemple ; on sait, comme le disait Marcel Duchamp, la part que prend le regardeur dans ce qu’exprime une œuvre d’art.
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Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...