In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 25 mars 2018

W. Bouguereau - Vierge aux lys (1899)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du prolifique français William Adolphe Bouguereau (1825-1905), déjà présenté en juin 2009 et en septembre 2012.
Après un apprentissage à l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, il fréquente à Paris l’atelier du portraitiste François-Édouard Picot, lui-même élève de Jacques-Louis David.
Pour moi, une oeuvre d'art doit être une interprétation élevée de la nature. La recherche de l'idéal a été le but de ma vie.
W.B. - Le lever (1865)

Son académisme, hérité du classicisme français normé par l’Académie royale de peinture sous Louis XIV, fut parfois moqué et qualifié de « pompier » ; son nom longtemps relégué aux oubliettes a été méprisé jusqu'à n'être même pas retenu dans le Dictionnaire des grands peintres (Larousse, 1991) de Michel Laclotte. 
Célébré au XIXᵉ siècle et recherché jusqu’aux États-Unis, William Adolphe Bouguereau reste aujourd’hui presque méconnu. Sa rigueur, son sens de la composition, la douceur de sa lumière et la finesse de son trait font pourtant de son œuvre un témoignage précieux d’un art où le savoir-faire et l’élégance sont pleinement au service de la beauté.

dimanche 12 décembre 2010

P. M. Mønsted - Hiver à Herstedvester
(1924)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du danois Peder Mørk Mønsted (1859-1941), l’un des plus grands maîtres paysagistes du tournant du XXᵉ siècle. Né à Grenaa, il se forme très tôt, d’abord à l’école de dessin du prince héritier Ferdinand, puis, à partir de 1875, à l’Académie royale des beaux-arts du Danemark auprès de Julius Exner. Il s’inspire alors des peintres de l’Âge d’or danois, Købke et Skovgaard, avant de poursuivre ses études avec P. S. Krøyer, figure centrale de la colonie d’artistes de Skagen.

P.M. - Bois de Charlottelund (1918)
Comme beaucoup de ses contemporains, il complète sa formation par de longs voyages : en Italie, en Suisse, en Algérie, mais aussi à Paris, où il travaille jusqu’en 1883 dans l’atelier du très académique William Bouguereau.
Bien sûr je suis ébloui par la virtuosité avec laquelle Mønsted restitue le jeu de la lumière sur la neige, le scintillement de la glace et même la transparence de l’air froid.
Mais surtout je suis sensible au sentiment de paix qui émane de ses tableaux, à la poésie dont sont empreints ses paysages d'hiver. Voilà de quoi complaire à mon indécrottable vision romantique du monde. Qu'importe d'ailleurs que ce sentiment vienne de l'oeuvre ou de moi qui la contemple ; on sait, comme le disait Marcel Duchamp, la part que prend le regardeur dans ce qu’exprime une œuvre d’art.

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