In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 3 décembre 2017

K.T. - Parc Maruyama, Kyoto
(1936)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre japonais Koitsu Tsuchiya (1870-1949), représentant de l'école Shin-hanga.
Né dans une famille d'agriculteurs, il entre en apprentissage à l'âge de 15 ans chez un graveur sur bois du nom de Matsuzaki qui travaillait pour Kobayashi Kiyochika, un artiste très renommé de l'école Ukiyo-e.

K.T. - Parc Hibiya, Tokyo (1933)
C'est ainsi que Tsuchiya intégrera l'atelier de Kiyochika chez qui il va rester près de 20 ans pour y apprendre le dessin et la composition graphique.
Si Koitsu Tsuchiya a dans ses premières oeuvres abordé des thèmes militaires - la première guerre sino-japonaise -, son travail s'est ensuite tourné avec un esthétisme subtil vers les racines traditionnelles de la culture japonaise. Ses représentations de paysages, admirées pour leur atmosphère et sa maîtrise de la lumière, font qu'il est aujourd'hui considéré, comme Hasui Kawase (voir août 2012 et avril 2017), comme un artiste majeur de la "nouvelle gravure".

dimanche 16 avril 2017

H. Kawase - Côte de Nishiki
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du japonais Hasui Kawase, représentant majeur du mouvement Shin-hanga, déjà présenté ici le 12/08/2012.

H. Kawase - Iles Tsukimo (1922)
Il est reconnu comme l'un des plus grands paysagistes traditionnels de l'art japonais et son oeuvre prolifique, produite sous la férule de l'éminent éditeur d'estampes Watanabe Shozaburo, est considérée comme la moderne continuité de celle des grands maîtres du genre au 19ème siècle, Hiroshige et Hokusai.
Je ne peins pas des impressions subjectives, je peins la réalité. Je ne peux pas falsifier, mais je peux simplifier.
Le gouvernement japonais lui a décerné en 1956 le titre de Trésor national vivant.