In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est risorgimento. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est risorgimento. Afficher tous les articles

dimanche 21 septembre 2014

A. Cecioni - Les brodeuses (1866)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'italien Adriano Cecioni (1836-1886), originaire de la région de Florence et figure singulière de la scène artistique italienne du XIXe siècle. 
Formé à l’Académie de Florence, il s’écarte rapidement des conventions académiques pour se rapprocher des Macchiaioli ("ceux qui font des taches", mais à ne surtout pas confondre avec le Tachisme), un mouvement en marge duquel il allait créer avec Giuseppe de Nittis, en 1863, l'école de Resina. Les Macchiaioli étaient un groupe de peintres originaires de tout le pays, historiquement lié à la réunification, le Risorgimento, et qui voulaient rompre avec la tradition romantique et académique de la peinture italienne pour peindre simplement la réalité du monde et celle du quotidien.
AC - Tante Erminia (1867)

Cecioni se distingue par un style sobre, direct, souvent intimiste, qui privilégie les petits formats, les scènes modestes et une certaine économie de moyens. 
Mais ces deux toiles, avec leurs fenêtres grand ouvertes, ne dégagent pas l'atmosphère un peu oppressante que l'on peut ressentir devant d'autres de ses scènes d'intérieur, une sensation qui est peut-être due autant à un décor parfois austère qu'à l'absence de mouvement. 
Ni lyrisme ni pathos, mais une attention aiguë aux attitudes et aux silences. Adriano Cecioni a aussi été un théoricien engagé, qui défendait une peinture “vraie”, tournée vers la vie réelle et dégagée des grands sujets historiques ; dans un de ses écrits, il déclarait : 
« La vérité et la vie sont l’âme de l’art. »

C.Ebbets - Lunch atop a skyscraper (1932) Une image et des mots. Pour aller avec ce cliché célébrissime, attribué à Charles Ebbets, voici q...