In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 15 mai 2022

Max Ferguson - Shoe repair shop (2008)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain Max Ferguson (1959), dont les œuvres mettent principalement en lumière des scènes de la vie urbaine, le plus souvent dans sa ville natale New York : des représentations hyperréalistes de lieux familiers du quotidien - comme ici une laverie ou une échoppe de cordonnier -, où la banalité, peinte avec une touche de nostalgie, devient matière à émotion.

M.F. - Laundromat (2006)
Ferguson commence sa carrière artistique à l’adolescence par la réalisation de films d’animation dessinés à la main, avant d’obtenir un diplôme de cinéma à l’Université de New York en 1980. Mais c’est une année passée à la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam, nourrie de son admiration pour Vermeer et Rembrandt, qui oriente définitivement son parcours. Il abandonne alors le cinéma pour la peinture - et, ironie heureuse, la Ville d’Amsterdam acquiert l’une de ses premières toiles.
Le style de Max Ferguson garde l’empreinte de cette filiation néerlandaise : un soin extrême apporté à la lumière, à la composition et à la texture des choses ordinaires. À travers ces scènes du quotidien new-yorkais, c’est moins le tumulte de la ville qu’il peint que sa mémoire - la poésie discrète de ce qui, d’ordinaire, passe inaperçu.

Peter Turnley Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Peter Turnley (b..1955). P.T. - La Tartine, Paris (2025)