In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 18 novembre 2018

A.G. - London flower girl (1892)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et aquarelliste anglais Albert Goodwin (1845-1932), déjà présenté ici en août 2009. Son travail révèle toute l'influence qu'ont eue sur lui J.M.W. Turner (voir des toiles comme The shrimper, où l'on devine à peine la silhouette du pêcheur portant son haveneau, Venice, ou bien encore Westminster sunset qui est à mon avis une de ses plus abouties et que j'ai publiée ici en août 2009) et les sept membres de la Confrérie Pré-raphaélite.
Mais j'ai choisi pour cette publication deux toiles bien différentes, et pas seulement pour des raisons esthétiques même si bien sûr elles me plaisent aussi à cet égard.

A.G. - Winchelsea, East Sussex (n.d)
La première me rappelle un film d'un de mes cinéastes favoris, George Cukor, tiré d'une pièce de George Bernard Shaw.
Ce film, My fair lady (1964), raconte l'histoire d'Eliza Doolittle, une petite marchande de fleurs de Covent Garden - jouée par Audrey Hepburn (qui, en passant, porte des robes créées par Cecil Beaton) -, qu'un prof prétentieux raille pour sa façon de s'exprimer avant de faire le pari de la transformer en "lady".

Le second me fait penser au "Compleat angler" du bon Izaak Walton, que je suis heureux de posséder dans une bien jolie édition, et dans lequel il est dit cette chose merveilleuse que les rivières et leurs hôtes sont là pour que les sages les contemplent et que les fous les ignorent.

dimanche 30 août 2009

Albert Goodwin - Hastings (1907)
Le vide-grenier du dimanche. Deux toiles du très prolifique peintre anglais Albert Goodwin (1845-1932), maître de l'aquarelle fortement influencé par Turner et par les Préraphaélites.

A. Goodwin - Westminster sunset (1900)










Dans une lettre datée du 12 juillet 1864, l'apparition très jeune de son talent exceptionnel fit prédire à l'un de ses maîtres, le peintre préraphaélite Ford Madox Brown, qu'il deviendrait "one of the greatest landscape painter of the age". Et en effet il fut dans la période qui suivit la disparition de Turner l'un des représentants majeurs de la peinture paysagiste anglaise. 
En 1888, il écrit dans son journal :
Beauty - the beauty that is in the landscape - is a sealed book to many, hence in a degree the landscape painter may magnify his calling, for is he not one who is helping to open the eyes of the blind.... [....] ?