In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 14 février 2016

William Hogarth - Beer Street (1751)

Le vide-grenier du dimanche. Deux gravures du peintre et  graveur anglais William Hogarth (1697-1764) que l'on peut    admirer au Victoria and Albert Museum. Sur l'une tous les bienfaits de la bonne bière anglaise, et sur l'autre les terribles ravages du gin : famine, folie, infanticide, suicide... Hogarth manifestait ainsi son soutien au Gin Act de 1751, une loi du Parlement pour combattre les méfaits de l'alcool, considéré alors comme la première cause de la criminalité à Londres. 

W.H. - Gin Lane (1751)

Alors que la philosophie enseigne comment l'homme prétend penser, écrivait René Daumal dans La grande beuverie, la beuverie montre comment il pense. Importé pour la première fois des Pays Bas à la fin du 17ème siècle le gin concurrença rapidement la bière anglaise. Abondant et bon marché, sa consommation culmine vers 1730, avec ce que l'on appelle alors le Gin Craze, à une moyenne de 2 pintes par semaine (plus d'un litre) par londonien.

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