In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 12 mai 2024

D.G. - An honest day wages

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'illustrateur américain Danny Galieote, Natif de Burbank, Californie, il a été formé aux Studios Walt Disney.

D. Galieote - The picnic

dimanche 5 mai 2024

Erwin Blumenfeld - Paris (1930)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain d'origine allemande Erwin Blumenfeld (1897-1969).

E.B. - Wet veil (1937)


samedi 4 mai 2024

Zurbarán - Allégorie de la charité (détail)
(c.1655)
Une image et des mots. Un détail du tableau de Francisco de Zurbarán (1598-1664), l'Allégorie de la charité, que l'on peut admirer au Musée du Prado.

L'amour - nous y vivons, nous le respirons, nous le traversons. Sans cesse. Et pourtant nous n'y comprenons rien, ou presque, quand il surgit. Il naît et meurt en nous sans que nous le pressentions : nous ne l'apercevons que bien après son surgissement, et nous l'avons déjà tué depuis longtemps que nous le croyons toujours vivant. Il se déploie à travers nous, plus qu'en nous, comme sans nous. Sans cause, n'a-t-il donc aucune raison ? Nous concluons en effet qu'il n'obéit à aucune logique, pathos sans rigueur, délire sans borne, drogue de drame...
Il reste pourtant une autre voie : l'amour se dispense de toutes les logiques du monde, parce qu'il recèle et déploie de lui-même "... une raison merveilleuse et imprévue ..." (Rimbaud). L'amour suit une raison, mais la sienne, pas celle du monde. La sienne, absolument autre, paradoxale et invisible à ceux qui n'aiment pas. La penser et la dire, cela semble encore impossible. Du moins peut-on déjà en esquisser les prolégomènes : le mal, la liberté, l'éblouissement, la croisée des regards, la crise, l'absence. Et, dès ces préparations, l'amour impose déjà son autre nom - la charité.
Jean-Luc Marion, Prolégomènes à la charité (1986)
PS5

ICI

dimanche 28 avril 2024

samedi 27 avril 2024

Antonio Ciseri - L'exilé (1870)
Une image et des mots. Ce tableau d'Antonio Ciseri (1821-1891) me fait penser à un poème de Leopardi, "L'infini", que l'on peut entendre ICI, dit par Vittorio Gassman, et dont voici une traduction;

"Toujours elle me fut chère cette colline solitaire,
et cette haie qui dérobe au regard
tant de pans de l'extrême horizon.
Mais demeurant assis et contemplant,
au-delà d'elle, dans ma pensée j'invente
des espaces illimités, des silences surhumains
et une quiétude profonde; où peu s'en faut
que le coeur ne s'épouvante
.
Et comme j'entends le vent
bruire dans ces feuillages, je vais comparant
ce silence infini à cette voix;
en moi reviennent l'éternel,
et les saisons mortes et la présente
qui vit, et sa sonorité.
Ainsi, dans cette immensité se noie ma pensée:
et le naufrage m'est doux dans cette mer
."

Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...