In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 20 juin 2020

Hasegawa Tohaku - Les forêts de pins (16e)
 Une image et des mots. "Les forêts de pins" est une encre sur papier de Hasegawa Tohaku, peintre japonais du 16e siècle (1539-1610).
Les seigneurs de la guerre du Japon médiéval faisaient appel à de tels artistes pour décorer les fusamas, ces cloisons coulissantes qui séparaient les différentes pièces de leurs demeures.

J'ai pensé, pour accompagner cette merveille, à un haïku de Masaoka Shiki: 
"Des îles, des pins sur les îles, et le bruit frais du vent".
DG1

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dimanche 14 juin 2020

Odeith - Hyena man (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière, disait Maupassant.

Odeith - Huge spider (2018)










Deux oeuvres anamorphiques du street-artist portugais Sergio Odeith (b.1976), une technique que cet autodidacte a héritée des travaux sur la perspective du grand peintre et mathématicien florentin Piero della Francesca (c.1415-1492).
Un des exemples les plus fameux d'anamorphose figure sur le tableau de Hans Holbein, Les ambassadeurs (1533), publié sur ce blog en mars 2012. 
Et pour en savoir plus sur le travail d'Odeith, c'est ICI.

dimanche 7 juin 2020

J. Stanford - Flores ephemeri (2017)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Jeff Stanford (b.1955) dont je ne sais pas grand chose sinon qu'il est natif du New Jersey mais qu'il a vécu la plus grande partie de sa vie en Europe. Il réside actuellement à Stockholm.

J.S. - Portrait, Lyuba (2017)

D'une façon générale, j'ai peu de goût pour la photo artistique. C'est comme ça..., je salue la technique, j'admire la performance, mais le plus souvent je m'ennuie ; un peu comme en musique avec les virtuoses trop démonstratifs.
Mais j'aime vraiment beaucoup le travail de ce photographe, en particulier ses séries florales..., et ce portrait en plongée.

GH5
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samedi 6 juin 2020

Carl Larsson - Grez-sur-Loing (1883)
Une image et des mots. L'image, c'est cette aquarelle du suédois Carl Larsson ( 1853-1919). Ici, dans ce village aux fenêtres muettes, et qui semble enveloppé dans le silence, bordé d'arbres nus et désertés, nulle autre trace humaine que la lessive étendue et un pot renversé.

"Combien de non-dits dans les histoires de nos familles! Combien de vérités cachées, de tabous inavoués, de souffrances étouffées pour faire croire que tout va bien et que notre foyer est exemplaire, ou tout au moins ordinaire. À bien regarder, à bien entendre, combien de familles ordinaires y aurait-il sur Terre? Les tabous d'enfance sont ceux qui marquent au fer rouge notre existence. Nous avons l'impression, en les cachant, qu'ils ne concernent que nous, voire que nous en sommes les seuls responsables. Mais qu'on croie au karma ou non, ils sont le maillon d'une chaîne qui s'allonge en raison de notre silence." 
Cristina Noacco, La force du silence, petites notes sur le bruissement du monde, 2017.

GH8 ICI