In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 5 mars 2016

Eugenia Loli - Dependable relationship
Une image et des mots. Un collage de l'artiste grecque Eugenia Loli, extrait de sa série "Oh! L'amour."
Pour l'accompagner, voici quelques vers de la poétesse portoricaine Julia de Burgos, extraits de Velas sobre un recuerdo..

¡Qué grandioso el silencio de mis dedos
cuando toman el verso de los astros,
que se cuelan en rápidas guirnaldas,
para esculpirte en luces por mis brazos!

"Qu'il est grand le silence de mes doigts, quand ils prennent le verset des étoiles qui se faufilent en guirlandes pour te sculpter entre mes bras."

LD1
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dimanche 28 février 2016

Bert Hardy - Pretty girls of Leicester (1948)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe de presse anglais Albert Thomas Hardy (1913-1995). Reporter de guerre à partir de 1942, il a couvert le Débarquement, la libération de Paris, et fut l'un des premiers à entrer dans le camp de concentration de Bergen-Belsen libéré. En 1964 il abandonne le photo-journalisme pour devenir fermier.

Bert Hardy - Too many spivs
(1954)



Sur la première photo, Jolies filles de Leicester, on peut voir en bas à droite une publicité pour Tit-Bits, un hebdomadaire lancé en 1881 par le père du journalisme populaire britannique, George Newnes, et auquel ont collaboré des monuments de la littérature tels que Virginia Woolf, Asimov, ou encore Rider Haggard, le créateur des formidables aventures d'Allan Quatermain...
On retrouve aussi des références à ce magazine dans l'Ulysse de Joyce, La ferme des animaux, et bien d'autres chefs-d'oeuvre de la littérature anglo-saxonne.
Le spiv, dont il est question sur le second cliché, est un mot d'argot apparu pendant la Seconde guerre mondiale pour désigner un petit voyou qui se livrait au marché noir.
AG1

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dimanche 21 février 2016

Ron Hicks - A stolen kiss (2014)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'impressionniste américain Ron Hicks, né à Columbus, Ohio, en 1965.
Ce qui est formidable dans ce tableau, "A stolen kiss", c'est que l'on "sait" que l'on assiste au moment qui précède le baiser et non à celui qui le suit.

Ron Hicks - Love on the road (2014)







Quelque chose dans l'attitude des corps, comme une tension, l'expression des visages, en particulier celui de la jeune fille alors que pourtant il est dans l'ombre, nous disent que l'on est dans cet instant suspendu.

"J'aime idéaliser la vie. J'aime l'interaction des gens qui font des "choses" - quoi que ce soit. Ce peut être quelque chose de très banal, alors que c'est d'une grande beauté." Ron Hicks.
OA1

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