In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 19 avril 2015

À l'occasion du 60ème anniversaire, hier, de sa disparition:
"Il me semble que l'idée d'un Dieu à forme humaine est un concept que je ne peux pas prendre sérieusement. Je ne me sens pas non plus capable d'imaginer une volonté ou un but hors de la sphère humaine. Mes vues sont proches de Spinoza: admiration de la beauté et croyance en la simplicité logique de l'ordre et de l'harmonie que nous ne pouvons saisir qu'humblement et imparfaitement. Je pense que nous devons nous contenter de notre savoir et notre compréhension imparfaite, et traiter les valeurs et les obligations morales comme un problème purement humain, le problème humain le plus important".
       Extrait d'une lettre adressée par Albert Einstein à Murray W. Gross le 26 avril 1947

Et..., ailleurs: "La joie de contempler et de comprendre, voilà le langage que me porte la nature"


14 mars 1879 - 18 avril 1955

RW3
ICI

samedi 18 avril 2015

Oklahoma Black Sunday (1935)

Une image et des mots. Il y a 80 ans, le 14 avril 1935, c'était le Black Sunday, la pire tempête de sable qu'aient connu les États-Unis.
Les mots sont de Paul Gadenne, in Le guide du voyageur.

À présent, j'habite un pays où les branches noircissent rapidement, se dessèchent ; une immensité de poussière s'élève et perpétuellement retombe. On essaye de se taire, mais il est trop tard.
Voici déjà une charrette prise au tournant ; puis c'est un couple d'amants encore tout frais. "Jure-moi..." disait-elle. Mais il n'eut pas le temps d'étendre la main. Nous sommes un peuple trop vieux pour les serments. Et nos enfants naissent soucieux. Eux aussi sont guettés par la poussière.

OR1
ICI

dimanche 12 avril 2015

Valeri Tsenov - Directions (2013)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du bulgare Valeri Tsenov, (b.1961), diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Sofia. Il vit toujours dans son pays natal, à Plovdiv, la "ville des peintres".
V.T. - Dolce far niente (2013)

Son univers particulier, à mi-chemin du terrestre et du divin, est immédiatement reconnaissable, empreint à la fois des mythologies méditerranéennes et de l'art sacré orthodoxe et oriental. J’avoue que le registre onirico-symbolique n’est pas celui dont je suis le plus friand, mais son œuvre, qui invite à la contemplation, dégage une poésie à laquelle je ne suis pas insensible. Ces deux tableaux, en particulier, ont su retenir mon regard ; il y en a d'autres ICI.
PW3

ICI

dimanche 5 avril 2015

Gregory Crewdson - The basement (2014)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres, issues de sa série "Cathedral of the pines", de l'américain Gregory Crewdson (b.1962), grande figure de la photographie contemporaine.
Originaire de Brooklyn, New York, il se forme à la photographie à la State University of New York puis à Yale, où il enseignera ensuite, tout comme dans d’autres universités de l’état de New York.
G.C. - The disturbance (2014)

Ses images sont minutieusement composées comme de véritables plans de cinéma.
Inspiré par Hitchcock et David Lynch, mais aussi par l'univers de Jeff Wall et la peinture d'Edward Hopper, Crewdson recrée de toutes pièces des scènes où les rues de petites villes américaines, les intérieurs modestes ou les zones périurbaines deviennent le théâtre d’un mystère silencieux. Ses "tableaux" photographiques s’apparentent à des scènes de films, suggérant qu’une histoire plus vaste, invisible, sous-tend l’image : quelque chose vient de se passer… ou est sur le point d’arriver. It's very hard to describe what I'm looking for, something that feels both familiar and strange at the same time.

F. Bacon - Study of a figure in a landscape (1952) Une image et des mots. L'image, c'est une étude de Francis Bacon, déjà présenté ...