In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 9 février 2014

V.K. - Blue bird (2013)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'Ukrainienne Victoria Kalaichi (b.1986). 
Diplômée en 2006 du Crimean Art College, elle intègre la même année la Kharkov State Academy of Arts and Design.
Je l'ai découverte avec Blue bird. Pas un coup de foudre, mais j'ai pensé à Klimt : pour l'attitude du personnage, pour les motifs du mur et du tissu, et pour la palette employée...

V.K. - In the station (2010)
Et surtout cette découverte m'a conduit vers le second tableau, que j'aime davantage ; pour son sujet - des enfants qui nourrissent des pigeons - , pour sa composition, et l'atmosphère paisible qui s'en dégage...
Puis vers d'autres oeuvres encore : vues de villages tranquilles, natures mortes, portraits mélancoliques... "With my work I hope to show how close to us is beauty. Beauty in completely ordinary things, which we see everyday". À explorer ICI.
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dimanche 2 février 2014

Edward Weston - Church door, Hornitos (1940)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Edward Weston (1886-1958), déjà présenté ici le 22 janvier 2012, figure majeure de la photographie moderniste et cofondateur aux côtés d'Ansel Adams et d'autres photographes de San Francisco du groupe f/64.

E.W. - China Cove, Point Lobos (1938)







Délaissant les effets pictorialistes de ses débuts, il se fait à partir du début des années 20 le promoteur d'une photographie radicale, directe, "la précision au lieu de l'interprétation " :  la "photographie pure " ou  straight photographyI want the stark beauty that a lens can so exactly render presented without interference of artistic effect.

samedi 1 février 2014

iHeart - Nobody loves me (2014)
Une image et des mots. L'image c'est ce pochoir que le street-artist canadien iHeart vient de réaliser sur un mur de Stanley Park,  à Vancouver. Un enfant en pleurs, mobile à la main, y dit avec le vocabulaire des réseaux sociaux "Personne ne m'aime".
Et j'ai choisi pour l'accompagner ces quelques mots de Philippe Jacottet :

"Dernière chance pour toute victime sans nom qu'il y ait, non pas au-delà des collines ou des nuages, non pas au-dessus du ciel ni derrière les beaux yeux clairs, ni caché dans les seins nus, mais on ne sait comment mêlé au monde que nous traversons, qu'il y ait, imprégnant ses moindres parcelles, de cela que la voix ne peut nommer, de cela que rien ne mesure, afin qu'encore il soit possible d'aimer la lumière ou seulement de la comprendre, ou simplement, encore, de la voir elle, comme la terre la recueille, et non pas rien que sa trace de cendre."

mercredi 29 janvier 2014

Cavanna s'en va, et demain s'ouvrira le 41ème Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Comme chaque année pour marquer cet évènement, voici deux dessins, même si aujourd'hui il s'agit de dessins de presse et pas de BD.

Cabu (2006)
Pour accompagner "le Rital", voici d'abord un dessin d'Hervé Baudry, collaborateur de Public-Sénat et du Monde.fr, et la Une de son grand ami Cabu pour le Charlie Hebdo du 8 février 2006.
Grâce à l'humour, l'homme supporte avec le sourire le malheur des autres..
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dimanche 26 janvier 2014

R. Tushman - Green bedroom (2013)
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres de l'Américain Richard Tuschman (b.1956), issues de sa série Hopper Meditations, réponse photographique au travail du peintre new-yorkais. Originaire du Midwest, Tuschman étudie à l’Université du Michigan avant de s’installer à New York, où il travaille d’abord dans la photographie publicitaire et l’illustration, puis développe une pratique personnelle nourrie par la peinture, la littérature et le cinéma.
Pour ses séries inspirées par l’univers d’Edward Hopper, il construit dans son atelier des dioramas miniatures - à l’échelle d’une maison de poupée - qu’il peint, photographie, puis associe par montage numérique à des portraits de modèles réels.
 
R.T. - Hotel by railroad (2012)
Tuschman accorde une attention particulière à l’éclairage, nourrie par l’héritage de peintres comme Rembrandt, Vermeer, Le Caravage ou Léonard de Vinci, mais aussi par les procédés du théâtre et du cinéma. À propos de Hopper, il confie : "Hopper was a master at using light to expressively illuminate his subject. I also like the fact that almost all of his human subjects are contemplative. There is, for the most part, no action. This sense of quietude contributes to the open-ended quality of the narratives, and leaves room for significant emotional depth. This is what I would like to carry over in my work."
Et pour découvrir ce travail, c'est ICI.

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