ET1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 28 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Izaak Levitan - Brouillard d'automne (1899) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste russe Izaak Levitan (1860-1900), admirateur de Corot et ami de Chekhov.
Figure centrale de l'art paysager russe du XIXe siècle, il est réputé pour ses paysages empreints de lyrisme et de profondeur émotionnelle.
Né en Lituanie dans une famille juive modeste, Levitan subit très jeune des épreuves personnelles, notamment la mort prématurée de ses parents.
Ces événements marquants influencèrent son art, imprégné d’une mélancolie caractéristique.
Levitan a étudié à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, où il suit notamment l'enseignement de Vassili Polenov qui va considérablement l'influencer, et d'Aleksey Savrasov, deux figures majeures du paysagisme russe qui feront un jour ou l'autre l'objet d'une publication sur ce blog.
L'oeuvre de Levitan, qui se distingue par des paysages qui transcendent le réalisme pour exprimer des émotions profondes et des réflexions sur la nature humaine, représente le point culminant de la peinture paysagiste russe du 19ème. Imprégnée, selon les mots du peintre paysagiste américain Armand Cabrera, d'une profonde portée sociale et philosophique, elle dépasse la seule représentation de la nature. Levitan est considéré comme étant le père de ce que l'on appelle le mood landscape ; comme son ami Chekhov, il recourt à la nature comme à une métaphore des émotions humaines, et ses oeuvres continuent aujourd'hui d'être célébrées comme des expressions profondes de l'âme russe et de la puissance de la nature.
samedi 20 octobre 2012
G. Doré - Le Paradis Perdu (1866) |
Une image et des mots. Une illustration de Gustave Doré pour le Paradis perdu de Milton (1866), avec Satan qui le contemple, et quelques lignes d'Emil Cioran, extraites de son Précis de décomposition (1949).
Quand la conscience parviendra à surplomber tous nos secrets, quand de notre malheur sera évacué le dernier vestige de mystère, aurons-nous encore un reste de fièvre et d'exaltation pour contempler la ruine de l'existence et de la poésie?
dimanche 14 octobre 2012
Ernest Pignon-Ernest - Rimbaud (1978) |
" Mes oeuvres, ce ne sont pas mes dessins, c'est ce que provoquent mes dessins dans les lieux dans lesquels je travaille. Et dans cette réalité là, je viens glisser un élément de fiction. Cet élément de fiction c'est mon dessin. "
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