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In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 10 septembre 2011
dimanche 4 septembre 2011
Thomas W. Dewing - The spinet (1902) |
En 1876, il part pour Paris suivre à l’Académie Julian l’enseignement de Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre. De retour aux États-Unis, il s'installe à New York et devient l’une des figures majeures du mouvement tonaliste, ce courant attaché aux harmonies subtiles, à la lumière diffuse et aux ambiances feutrées.
En 1898 enfin, il est l’un des membres fondateurs des Ten American Painters, un groupe en rupture avec le conservatisme de l’establishment artistique américain, alors peu réceptif à leur style impressionniste, plus libre et atmosphérique.
C’est évident, je ne publie dans ce blog que ce qui me plait ; je ne ressens donc pas, d'ordinaire, le besoin de souligner à quel point j’apprécie l’artiste que je présente ici.
Mais dans le cas de Dewing j'éprouve le besoin de le dire ; c'est un peintre que j'aime vraiment beaucoup, pour sa façon de placer ses personnages dans des espaces imprécis, souvent vaporeux, baignés d’un ton sourd, presque musical. Le second tableau en particulier - Recitation -, très représentatif de la veine tonaliste, dégage cette atmosphère si particulière qui peut me faire penser aux Nocturnes de Whistler et - pourquoi pas - à certains airs de Debussy...
dimanche 28 août 2011
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F. Horvat - Boxing boys, London (1955) |
C'est sa rencontre avec Cartier-Bresson qui sera déterminante dans l'affirmation de sa vocation : "Je n'ai pris aucune photo sans avoir été influencé par Henri Cartier-Bresson", disait-il.
Son style, marqué par une grande liberté de composition et une attention aux instants furtifs, révolutionne la photographie de mode en y insufflant un naturalisme proche du reportage ; le cliché publié en 2009 en est une illustration.
Mais aujourd'hui, c'est le Frank Horvat photojournaliste que j'ai choisi de présenter, avec ces deux photos qui illustrent de belles valeurs : le courage, la combativité, le fair-play, et le souci d'autrui.
Une bonne photo, c'est une photo que l'on ne peut pas refaire. [...] Une photo doit être imprévisible, et tout ce qu'il y a dedans doit être nécessaire.
dimanche 21 août 2011
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Z. D. - Lotus and mandarin ducks (1947) |
La première oeuvre, une encre sur papier estimée à deux millions de dollars US, s'est vendue cette année dix fois plus cher chez Sotheby's Hong Kong, et Zhang Daqian détrône Picasso au rang des artistes les mieux cotés.
À Picasso justement, avec qui il échange à propos du grand Qi Baishi, Zhang Daqian dit ceci... " C'est que voyez-vous le pinceau chinois est très différent du pinceau occidental. Il peut être aussi bien souple que ferme, s'imbiber d'une immense ou d'une infime quantité d'eau, en restant toujours extrêmement maniable sur le papier. C'est uniquement grâce à lui que l'artiste peut composer ses peintures en tirant parti des cinq teintes de l'encre de Chine : le sec (jiao), le concentré (nong), l'épais (zhong), le clair (dan), le dilué (qing). Bien utilisées, ces cinq nuances peuvent à elles seules représenter toutes les matières, les couleurs, les lumières de ce monde..."
Le sujet du second tableau, le Mont Emei, dans la province du Sichuan, est la plus haute des quatre montagnes sacrées du bouddhisme en Chine. Elle est traditionnellement considérée comme bodhimanda, lieu de l'éveil.
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