In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 17 juillet 2011

Milton Greene - Marilyn Monroe (1954)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe de mode américain Milton Greene (1922-1985). Un portrait de Marilyn Monroe, issu d'une très belle série réalisée à Los Angeles en 1954...
Ils se sont rencontrés en 1953 et sont devenus très amis, entretenant dès lors une étroite collaboration. 
Les photographies de Marilyn par Milton Greene, en particulier les célèbres "Ballerina" et "Black sitting", ont largement contribué à forger son statut d'icone.

Milton Greene - Juliette Gréco (1960)





.. et un portrait de Juliette Gréco, issu d'une série réalisée en 1960 pour Life Magazine.
Une photographie, disait-il, n'est pas juste une image. C'est une histoire.
SJ1

ICI

dimanche 10 juillet 2011

A. Bilinska - Unter den Linden (1890)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de la polonaise Anna Bilinska-Bohdanowicz (1854-1893). Un de ses chefs-d'oeuvre, de facture impressionniste, le magnifique "Unter den Linden", une représentation à la lumière saturée de la célèbre avenue berlinoise au nom si poétique.

A. B. - Autoportrait (1887)
Pour la seconde toile j'ai choisi cet "Autoportrait au tablier et aux pinceaux", d'abord parce qu'il est splendide dans sa réalisation, mais aussi parce par son attitude et sa mise informelles Anna Bilinska y exprime toute la conscience qu'elle avait de son talent en même temps que sa liberté à l'égard des conventions de son époque.

dimanche 3 juillet 2011

A. Genthe - San Francisco earthquake (1906)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe américain, d'origine allemande, Arnold Genthe (1869-1942), dont l'ensemble de l'oeuvre est conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
Des clichés qu'il a pris du tremblement de terre de San Francisco, le Friscoquake du 18 avril 1906, je n'ai pas choisi ce qui est sans doute sa photo la plus célèbre, Looking down Sacramento Street, ICI.

A.G. - Flore Revalles (1918)
Ce qui me frappe sur celle-ci ce n'est pas l'étendue des décombres fumants, c'est ce groupe d'hommes et de femmes élégants ; les uns confortablement adossés à un talus comme pour profiter d'un feu d'artifice, les unes en belle toilette et souriant largement pour la postérité, dos tourné à la catastrophe qui a causé des milliers de morts et laissé près des trois-quarts des 400.000 habitants sans abri. Ecce homo...

En ce qui concerne le second cliché, plutôt que le beau portrait de Jack London, j'ai choisi celui-ci de la chanteuse et danseuse Flore Revalles, qui fit carrière à Broadway avant de revenir finir sa vie dans sa Suisse natale. Pour l'attitude et la mise non apprêtées qui le rendent intemporel...

samedi 2 juillet 2011

Caravage - Saint François en prière (c.1606)
Une image et des mots. Un chef-d'oeuvre du Caravage, "Saint François en prière" (c.1606).
Les mots qui l'accompagnent sont d'un autre italien illustre, Eugenio Montale.(1896-1981), couronné par le prix Nobel de littérature en 1975.

J'aurais voulu me sentir épuré, essentiel,
comme les galets que tu roules,
mangés par le sel;
éclat hors du temps, témoin
d'une volonté froide qui ne passe pas.
Je fus autre: homme attentif qui regarde
en lui-même, en autrui, l'effervescence
de la vie fugace - homme qui tarde
à l'acte, que nul, ensuite, ne détruit.
J'ai voulu chercher le mal
qui ronge le monde, la menue torsion
d'un levier qui bloque
le mécanisme universel; et j'ai vu tous ensemble
les événements de la minute comme prêts à se disjoindre dans une secousse.
PT3
ICI

dimanche 26 juin 2011

Alphonse Mucha - Modèle studio
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés, aux dates incertaines, du peintre et illustrateur tchèque Alphonse Mucha (1860-1939), pris dans le studio qu'il partagea à Paris avec Gauguin lorsque celui-ci revint de Tahiti, en 1893.
A. Mucha - Nu studio

J'aime beaucoup cette photo, énigmatique, avec cette posture si différente des poses que Mucha faisait habituellement prendre à ses modèles. Je ne m'explique pas non plus la présence de ce qui ressemble à une feuille de papier sous la joue de la jeune femme. Est-ce que Mucha l'a simplement laissé là, sur le tapis, ou bien est-ce qu'il l'y a mis à propos? Et dans ce cas, pour quelle raison? Quel événement voulait-il alors mettre en scène?

JP4 ICI