In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 13 mars 2011

Ivan Aïvazovski - La neuvième vague (1850)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Ivan Aïvazovski (1817-1900), issu d'une famille pauvre de marchands arméniens émigrés de Pologne, et peintre de marines d'une virtuosité inouïe (une bonne moitié de son oeuvre, soit environ 3000 tableaux).

I. A. - Navire dans la tempête (1858)





Formé à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Petersbourg, il est considéré comme l'un des peintres les plus importants de l'ère romantique en Russie.

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dimanche 6 mars 2011

Étudiantes à  l'Université de Kaboul (A/U 1978)
Le vide-grenier du dimanche. À deux jours de la Journée internationale des femmes, voici quatre clichés d'origines différentes.

Étudiantes afghanes aujourd'hui








Des étudiantes en Afghanistan dans les années 70 et aujourd'hui, plus de trente ans après...,

 ... une actrice japonaise émancipée, figure de la Moga (abréviation de Modan garu, une japanisation de l'expression Modern girl) dans le déclin du Japon impérial...

L'actrice japonaise Komako Sunada
(A/U 1927)

ph. Bettmann / Corbis (1921)
... et, à Chicago, une policière garante des bonnes moeurs - hypocrisie des nations et qui souvent n'ont pas de raison, disait Balzac -, contrôle au début des années 20 la longueur des maillots de bain.

samedi 5 mars 2011

E. J. Gregory - Boulter's lock (1898)
Une image et des mots. L'image c'est ce tableau d'Edward John Gregory (1850-1909), intitulé  Boulter's lock.
Cette écluse située sur la Tamise, dans le Berkshire, était au 19ème siècle et jusqu'au début du 20ème un site très prisé des amateurs de canotage, particulièrement lors des dimanches ensoleillés après Royal Ascot.
Les mots sont issus du journal de Kafka ...

"Il se souvient d'une image qui représentait un dimanche d'été sur la Tamise. Toute la largeur du fleuve était occupée sur une bonne distance par des barques qui attendaient l'ouverture d'une écluse.
Il y avait dans toutes les barques de joyeux jeunes gens aux vêtements clairs et légers, ils étaient presque couchés, abandonnés sans contrainte à l'air tiède et à la fraîcheur de l'eau. Grâce à ce qu'ils avaient en commun, leur sociabilité ne se limitait pas à chaque barque isolée, les joyeux propos et les rires se communiquaient d'une barque à l'autre
".

dimanche 27 février 2011

Bruno Bourel - Flirt with me (1994)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français Bruno Bourel (b.1957), installé à Budapest depuis 1993.
Après avoir d'abord étudié la réalisation et la musique - il joue tous les jours Bach et Bartók au piano -, il se tourne vers la photographie à la fin des années 70. 

Bruno Bourel - Door

Il aime l'intemporalité du noir et blanc, auquel il se tient depuis ses débuts avec son Leica M6.
La rue de tous les jours. Bus, tram, marché, cafés, trottoirs; les cérémonies de l'arpente, l'usure des semelles, les rencontres ... Tout cela vous conduit partout et nulle part, c'est la lumière qui me guide, je ne sais pas pourquoi je prends une rue plutôt qu'une autre mais je sais que toujours je reviens monter mon escalier, regarder par ma fenêtre.

RC1
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dimanche 20 février 2011

John Sloan - A woman's work (1912)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et illustrateur américain John French Sloan (1871-1951). Illustrateur au Philadelphia Inquirer, c'est aux cours du soir de la Pennsylvania Academy of the Fine Arts qu'il rencontrera son mentor, Robert Henri (voir publication de novembre 2010), figure majeure du réalisme américain et membre de la Ash Can School.
John Sloan - McSorley's (1912)

Formé au journalisme, John Sloan abordait dans sa peinture les questions sociales de son temps avec plus d'acuité que la plupart de ses pairs.
Comme sur ce tableau, que d'après son journal il a peint depuis la fenêtre sur cour de son appartement d'East 22nd Street à Manhattan, Sloan s'attachait à faire le portrait de citadins de la classe ouvrière dans leur vie quotidienne.
McSorley's Old Ale House, au 15 East 7th Street de l'East Village, à Manhattanest le plus vieux bar irlandais de New York. Avec comme devise "Good ale, raw onions, and no ladies", il fut l'un des derniers pubs "Men only", jusqu'à ce qu'en 1970 la loi ne l'oblige à rompre cette tradition. Aujourd'hui l'ancienne devise a été remplacée par l'expéditif "Be good, or be gone".

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