In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 23 mai 2010

H.Callahan - Eleanor, Chicago (1948)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Harry Callahan (1912-1999).
Il achète son premier appareil en 1938, lorsqu'il rejoint le club photo de Chrysler Motors, l'entreprise qui l'emploie ainsi que sa femme Eleanor qui sera un de ses principaux modèles.
Trois ans plus tard il participe à un atelier d'Ansel Adams (voir publication du 11/04), qui va considérablement l'influencer et lui faire découvrir les principes du zone system. Il devient par la suite enseignant à l' Institute of Design de Chicago.
H.C. - Aix-en-Provence (1957)

I do believe strongly in photography and hope by following it intuitively that when the photographs are looked at they will touch the spirit in people.
[...] I can't say what makes a picture. I can't say. It's mysterious. A picture is like a prayer.

Une bourse obtenue en 1956 auprès de la Graham Foundation lui permet, sur les conseils d'Edward Steichen (voir publication du 28/03), de séjourner pendant un an en France avec sa famille de 1957 à 1958.
De Callahan, Steichen dira ceci : The precision of his skill places his work beyond the tentative and the experimental stage. He is continually searching and exploring both himself and his surroundings, and in this exploration of the realm of places, people and things, contrasts and relationships, Callahan is no respecter of conventional technical formula or code. His delicate sense of pattern is an integral part of his photography and not a thing by itself.
De retour aux États-Unis en 1962 il expose au MoMA de New York et part enseigner à la Rhode Island School of Design où il restera jusqu'à son départ en retraite en 1977.

JB1

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samedi 22 mai 2010

A. Wahlberg - Clair de lune à Fjällbacka (1868)
Une image et des mots. Un tableau du peintre suédois Alfred Wahlberg (1834-1906), sur qui j'aimerais revenir dans une prochaine publication.
Ce paysage me fait penser à un poème de Tennyson, Ulysse, écrit en 1833 et dont voici un extrait  :

Venez mes amis
Il n'est pas trop tard pour partir en quête
D'un monde nouveau
Car j'ai toujours le propos
De voguer au-delà du soleil couchant
Et si nous avons perdu cette force
Qui autrefois remuait la terre et le ciel
Ce que nous sommes, nous le sommes ;
Des coeurs héroïques et d'une même trempe
Affaiblis par le temps et le destin
Mais forts par la volonté
De chercher, lutter, trouver, et ne rien céder.
GL4

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dimanche 16 mai 2010

S. Shore - Beverly Boulevard, Los Angeles (1975)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Stephen Shore (b.1947), à qui l'on doit à partir de 1972 d'avoir oeuvré à la reconnaissance de la photographie couleur comme art à part entière. 

S. Shore - Room 125, West Bank Motel
Idaho Falls
(1973)









Tout pour Stephen Shore mérite d'être photographié, les stations services, les intersections, les architectures banales qui sont le quotidien de l'Amérique.
Un jour qu'il montrait à son amie photographe Hilla Becher toute une série de photos d'avenues ..
"Alors Stephen, comme ça tu as l'intention de photographier toutes les avenues?".
"Non, Hilla, c'est ce que toi tu veux faire.. Moi je veux photographier la quintessence de l'avenue".

SP1
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dimanche 9 mai 2010

Claude Monet - Nymphéas et saule (1917)
 Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Claude Monet (1840-1926), un des fondateurs et figure majeure de l'Impressionnisme.
Autour de l'étang aux nymphéas, à Giverny, Monet fait planter quatre saules pleureurs de la variété dite "de Babylone". On les retrouve dans bon nombre de ses tableaux, d'abord comme des éléments majeurs de la composition, avec leur tronc et son reflet dans l'eau calme de l'étang.

C. Monet - La pluie (1886)



Puis, comme ici, d'une présence plus discrète, avec ces retombées qui semblent n'être là que pour "voir à travers" elles la légèreté du ciel posé sur l'étang et les nuages qui flottent parmi les nymphéas. 
"J'ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Un paysage ne vous imprègne pas en un jour. Et puis, tout d'un coup, j'ai eu la révélation des féeries de mon étang."

HB3 ICI