In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 21 mai 2023

O.S. - Passant devant une charrette (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Otto Steinert (1915-1978), évoqué ici le 7 dernier. Il fut, avec Toni Schneiders et quatre autres jeunes photographes allemands, le fondateur du collectif Fotoform.
Figure majeure de la photographie subjective, Steinert a marqué l’histoire par sa volonté de libérer la photographie de sa fonction purement documentaire pour en faire un art personnel et inventif.
En 1951, il organise à l’École des arts et métiers de Sarrebruck la première exposition Subjektive Fotografie, réunissant notamment Monika von Boch, William Klein et Christer Strömholm (voir sept. 2013).
Cette exposition, qui donnera son nom au mouvement, traduit son ambition de renouer avec les traditions modernistes étouffées par le nazisme, notamment les recherches formelles issues du Bauhaus.

O.S. - Arbres devant ma fenêtre II
Tout au long des années 1950, Steinert s’attache à redonner une base conceptuelle à la photographie européenne, alors morcelée, en la recentrant sur « la personnalité créatrice du photographe ». Par ses expérimentations avant-gardistes – photogrammes, jeux de lumière, cadrages audacieux – il impose un style où l’abstraction et l’émotion deviennent indissociables. En explorant la lumière comme matière première de l’image, il transforme le réel en compositions poétiques qui comptent parmi les jalons de la photographie moderne.

dimanche 7 mai 2023

Toni Schneiders - Route de campagne, Lindau
(1957)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Toni Schneiders (1920-2006), déjà présenté ici en août 2015.

T.S. - Tôt le matin, Lindau (1949)
En 1949, avec cinq autres jeunes photographes - dont Otto Steinert - qui fera l'objet d'une prochaine publication -, il fonde le groupe avant-gardiste Fotoform, Ce collectif, dont le nom fait référence au formalisme, s’oppose à la photographie réaliste d’après-guerre pour renouer avec les recherches esthétiques des années 1920 et du début des années 1930. Leur ambition : révéler les qualités graphiques de la photographie en noir et blanc, souvent à travers un détail, des contrastes marqués ou des perspectives audacieuses pouvant aller jusqu’à l’abstraction.

dimanche 6 janvier 2008

T.S. - Inondation à Skutarisee, Yougoslavie (1971)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Toni Schneiders (1920-2006). Il commence son apprentissage de la photographie au Studio Menzel, à Coblence, en 1935, et en sort diplômé en 1938.
Il est ensuite correspondant de guerre en France et en Italie jusqu'à la fin du conflit.

T.S. - Roues de train, Type SG BR18
(1955)
Après la Seconde Guerre mondiale il retourne à Coblence où il travaille comme photographe paysagiste et photojournaliste. Il s'installe ensuite à Meersburg, sur les bords du lac de Constance, puis à Lindau où il travaillera avec son épouse, jusqu'à sa mort, comme journaliste indépendant.
C'est à cette époque qu'il fonde, avec Otto Steinert et quelques autres, le groupe avant-gardiste Fotoform. Ce collectif, dont le nom fut choisi en référence au formalisme, s'opposait à la photo réaliste d'après-guerre pour rétablir un lien avec les tendances photographiques des années 20 et du début des années 30.

Peter Turnley Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Peter Turnley (b..1955). P.T. - La Tartine, Paris (2025)