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Joaquin Sorolla - Cosiendo la vela (1896) |
Loué pour son art de la lumière et son emploi virtuose du blanc - le luminisme de Sorolla -, il disait : "Je hais l'obscurité. Je suis d'accord avec Monet quand il dit que la peinture en général n'est pas assez lumineuse. Mais nous, les peintres, nous ne pouvons pas reproduire la lumière du soleil telle qu'elle est vraiment. Je ne peux que m'approcher de sa vérité."
On peut à cet égard admirer ses nombreuses toiles "méditerranéennes", comme la fameuse Promenade sur la plage (1909) conservée au Musée Sorolla de Madrid.
Mais Sorolla mérite aussi que l'on s'intéresse à ses peintures "sociales", comme ce tableau - "Otra Margarita -, qui fit sa réputation aux États-Unis après avoir été primé à Chicago en 1893. Sorolla y montre une scène à laquelle il a assisté dans un compartiment de 3ème classe du train reliant Madrid à Valence. Une jeune femme, une prisonnière escortée par deux gardes civils, prostrée par la honte ou le découragement. Une Margarita, en argot de Valence, c'est une prostituée. C'est aussi le prénom de la jeune mère infanticide séduite par Faust.
Sorolla, qui considérait Velázquez comme son maître, a également été influencé par John Singer Sargent ou Anders Zorn. On peut admirer dans ses nombreuses toiles méditerranéennes, comme la célèbre Promenade sur la plage (1909), conservée au musée Sorolla de Madrid, l’éclat de cette lumière qu’il a poursuivie toute sa vie.