In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 15 mars 2015

Joaquin Sorolla - Cosiendo la vela (1896)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'espagnol Joaquín Sorolla (1863-1923).
Loué pour son art de la lumière et son emploi virtuose du blanc - le luminisme de Sorolla -, il disait : "Je hais l'obscurité. Je suis d'accord avec Monet quand il dit que la peinture en général n'est pas assez lumineuse. Mais nous, les peintres, nous ne pouvons pas reproduire la lumière du soleil telle qu'elle est vraiment. Je ne peux que m'approcher de sa vérité."
On peut à cet égard admirer ses nombreuses toiles "méditerranéennes", comme la fameuse Promenade sur la plage (1909) conservée au Musée Sorolla de Madrid.

J. Sorolla - Otra Margarita (1892)
Mais Sorolla mérite aussi que l'on s'intéresse à ses peintures "sociales", comme ce tableau - "Otra Margarita -, qui fit sa réputation aux États-Unis après qu'il fut primé à Chicago en 1893. Sorolla nous y donne à voir une scène à laquelle il a assisté dans un compartiment de 3ème classe du train qui le menait de Madrid à Valence. Une jeune femme, une prisonnière escortée par deux gardes civils, prostrée par la honte ou le découragement. Une Margarita, en argot de Valence, c'est une prostituée. C'est aussi le prénom de la jeune mère infanticide séduite par Faust.
Sorolla, qui considérait Velásquez comme son maître, a aussi été influencé par des artistes tels que John Singer Sargent ou Anders Zorn.

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