Lev Lagorio - Lofoten islands (1895) |
Grand admirateur d'Ivan Aïvazovski, maître de la peinture de marines que Turner considérait comme un génie (voir son époustouflant La neuvième vague), c'est à ce genre que Lagorio a consacré la plus grande partie de son oeuvre, et j'aime particulièrement la vision qu'il nous propose ici de ces magnifiques îles norvégiennes.
Derrière la magie romantique des paysages enveloppés par les brouillards marins, on devine la dureté de la vie des hommes, la dureté de la vie des femmes...; il faut, si l'on veut s'y plonger, lire Cent ans, le roman d'Herborg Wassmo.
Mais le tableau que je préfère, c'est celui de cette chevauchée dans le Caucase; il me rappelle (c'est l'heure des confidences?) un peu les miennes dans la cordillère des Andes.....
Et si pour une fois cet amoureux des océans ne peint pas une marine, même son ciel ressemble à la mer.