In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 13 novembre 2016

L.Lagorio - Dans les montagnes du Caucase (1870)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et aquarelliste russe Lev Lagorio (1927-1805), un des représentants les plus raffinés du romantisme tardif russe, formé à l'Académie des Arts de Saint-Petersbourg sous la férule de Maxime Vorobiov. Grand admirateur  d'Ivan Aïvazovski, maître de la peinture de marines que Turner considérait comme un génie (voir mars 2011), c'est à ce genre que Lagorio a consacré la plus grande partie de son oeuvre, à capter, selon l’expression d’un critique de son temps, « le calme solennel des immensités liquides ».

L.Lagorio - Îles Lofoten (1895)
J'aime beaucoup la vision qu'il nous propose ici de ces magnifiques îles norvégiennes. Derrière la magie romantique des paysages enveloppés par les brouillards marins, on devine la dureté de la vie des hommes, la dureté de la vie des femmes...; il faut, si l'on veut s'y plonger, lire Cent ans, le roman d'Herbjørg Wassmo.
Mais le tableau que je préfère, c'est celui de cette chevauchée dans le Caucase; il me rappelle un peu les miennes dans la cordillère des Andes.... Et si pour une fois cet amoureux des océans ne peint pas une marine, même son ciel ressemble à la mer.

Ménologe de Basile II Une image et des mots. On connaît la formule de Simonide : « La peinture est une poésie muette ». Mais ce n’est pas p...