In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est laura minnie lee tengle. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est laura minnie lee tengle. Afficher tous les articles

dimanche 15 juillet 2012

W.E. - Laura Minnie Lee Tengle
(1936)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe documentaire américain Walker Evans (1903-1975).
Il se lance dans la photographie en 1930, après avoir séjourné quelques temps en Europe dont un peu plus d'une année à Paris où il va étudier la littérature française à la Sorbonne.
Installé à Brooklyn, où il fréquente le milieu artistique, il fait la connaissance de la photographe Berenice Abbott qui lui fait découvrir le travail du français Eugène Atget. Il photographie alors les maisons des banlieues américaines et, dès 1933, une série de plusieurs dizaines de photos consacrées à l'architecture victorienne de Boston sera exposée au MoMA.
Walker Evans

À partir de 1935, il travaille comme d'autres grands photographes américains pour la Farm Security Administration (FSA) et documente la vie des fermiers touchés par la Grande Dépression (voir publication du 18/12 2011) ; il s'est illustré, à ce titre, comme l'une des grandes figures humanistes de la photographie américaine.
Laura Minnie Tengle (parfois orthographié Tingle) était la fille d'un métayer du comté de Hale, dans l'Alabama. That's my idea of what a portrait ought to be, anonymous and documentary and a straightforward picture of mankind. Good photography is unpretentious.