Jozef Israëls |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre hollandais Jozef Israëls (1824-1911), père d'Isaac Israëls, présenté ici en novembre 2015.
Admirateur de Corot et de l'École de Barbizon, il est considéré comme l'un des principaux représentants de l'École de La Haye, un mouvement artistique réaliste du XIXe siècle. Son travail est souvent comparé à celui de Jean-François Millet pour sa sensibilité aux scènes de la vie rurale et des gens ordinaires, notamment des pêcheurs et des paysans. Les œuvres d'Israëls se distinguent par un style sombre et des sujets empreints de mélancolie et de profondeur émotionnelle, mettant en lumière les luttes et la dignité des classes laborieuses, ou encore le sort des déshérités du quartier juif d'Amsterdam.
Jozef Israëls - Jeune fille cousant |
Formé à Amsterdam et à Paris, où il arrive en 1845 et suit l'enseignement du peintre néo-classique François-Édouard Picot, Israëls a débuté sa carrière en peignant des scènes historiques romantiques. C'est après un séjour dans un village de pêcheurs qu'il se tourne vers des thèmes plus réalistes, et des œuvres célèbres comme L'orphelin et À la tombée du jour témoignent de son talent pour capturer les émotions et les expressions humaines.
Jozef Israëls a influencé de nombreux artistes de l'époque et a contribué à donner au réalisme une place de premier plan dans l'art néerlandais, créant un lien émotionnel profond entre le spectateur et ses sujets.