In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 4 juin 2022

Anonyme
Une image et des mots. Einstein affirmait que l'imagination était plus importante que la connaissance, car celle-ci est limitée, tandis que l'imagination englobe le monde entier.
Les mots que j'ai choisis pour accompagner cette image, extraits de son essai Le Jeu des possibles (1981), sont du biologiste et médecin François Jacob, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1965. Il est aussi Compagnon de la Libération.

Mythique ou scientifique, la représentation du monde que construit l'homme fait toujours une large place à son imagination. [....] Si la science évolue, c'est souvent parce qu'un aspect encore inconnu des choses se dévoile soudain ; pas toujours comme conséquence de l'apparition d'un appareillage nouveau, mais grâce à une manière nouvelle d'examiner les objets, de les considérer sous un angle neuf. Ce regard est nécessairement guidé par une certaine idée de ce que peut bien être la "réalité". Il implique toujours une certaine conception de l'inconnu, de cette zone située juste au-delà de ce que la logique et l'expérience autorisent à croire. Selon les termes de Peter Medawar, l'enquête scientifique commence toujours par l'invention d'un monde possible.

JP4 ICI