In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 28 juillet 2019

G. Buchet - Le voilier

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et sculpteur suisse Gustave Buchet (1888-1963), dont le parcours, marqué par le futurisme puis le purisme, illustre les grands courants de l’avant-garde européenne du début du XXᵉ siècle.
G.B. - Maggy (1915)

Formé à l'École des beaux-arts de Genève, il quitte en 1910 la Suisse et le sillage de Ferdinand Hodler (voir juin 2018) pour l'effervescence artistique de Paris, où il découvre Fernand Léger et Delaunay.
Il s'y nourrit des innovations du cubisme et du futurisme, reflets d’une époque fascinée par la vitesse et la modernité, et évolue à partir des années 20 vers une abstraction plus personnelle.
J’aime assez le cubisme adouci de certains de ses paysages, mais je préfère aujourd'hui ces deux aquarelles, dont la simplicité me touche davantage.

dimanche 17 juin 2018

F. Hodler - Chanson du lointain (1905)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du suisse Ferdinand Hodler (1853-1918). Né à Berne, orphelin très jeune, il apprend la peinture auprès d’un modeste restaurateur d’enseignes puis à Genève, où il s’installe définitivement. Sa carrière est marquée par une lente ascension : de ses débuts naturalistes influencés par Courbet et Millet, il évolue vers un style de plus en plus épuré et symboliste. Ses paysages lacustres et alpins, construits par de larges aplats et des lignes rythmiques, traduisent ce qu’il appelle la « loi du parallélisme », une recherche d’harmonie entre nature et figure humaine. Progressivement, à partir de 1900, son œuvre s’oriente vers une simplification des formes qui le rapproche des recherches abstraites alors émergentes.
 
F.H. - Le lac de Genève (1908)
Cette géométrisation se devine déjà dans sa représentation du lac de Genève. Être simple n'est pas toujours aussi facile qu'il y paraît, disait-il.
Hodler fut aussi un grand portraitiste, attentif à la vérité psychologique autant qu’à la monumentalité des formes, et un peintre d’histoire dans la veine patriotique suisse. Mais c’est surtout par ses paysages et ses allégories symbolistes qu’il se sera imposé comme l’une des figures majeures de l’art européen de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle, admiré aussi bien par Klimt que par Munch.
Sa peinture, entre naturalisme et abstraction, entre rigueur et lyrisme, exprime une quête d’ordre et de beauté qui dépasse le simple motif pour toucher à l’universel.

Ganjifa moghol Le vide-grenier du dimanche. Deux Ganjifas , ces cartes d’un jeu ancien, originaire de Perse, qui a pris toute sa richesse en...