In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 9 novembre 2025

David Park - The bus (1954)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain David Park (1911-1960), figure fondatrice de l’École de San Francisco, qui marque le renouveau de la figuration dans l’Amérique des années 1950.
Né à Boston, Park s’installe très jeune en Californie, où il enseigne à la California School of Fine Arts. Avec Richard Diebenkorn et Elmer Bischoff, il s’éloigne peu à peu de l’abstraction dominante pour retrouver le motif humain – un geste audacieux à une époque où triomphait l’expressionnisme abstrait.
« Je voulais peindre des images que je connais et qui me tiennent à cœur ».
D.P. - Boston street scene (1954)

Ses tableaux, souvent peints de mémoire, montrent des scènes simples : des enfants qui jouent, des musiciens, des amis réunis, des baigneuses. Les formes sont larges, les couleurs épaisses et chaudes : c'est un rapport direct au monde, sans artifice ni théorie. On y sent la présence du peintre – son attention à la lumière, à la matière, à la vie ordinaire.
Ce que j’aime dans ces œuvres - et que je retrouve aussi dans les tableaux de Dylan - c’est cette tension entre la simplicité du sujet et la densité du geste : tout est proche et familier, mais la peinture dégage un sentiment de liberté presque sauvage. Dix ans plus tard, un autre vent de liberté soufflera sur la Californie ; mais chez Park, cette liberté est déjà là, silencieuse, inscrite dans la peinture même. Toutes les formes d'art sont au service du plus grand de tous les arts, disait Brecht : l'art de vivre.

Albert Rieger - Clair de lune Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et photographe autrichien Albert Rieger (1834-1905), form...