Nébuleuse de la Carène (Hubble) |
Les mots pour l'accompagner sont un poème de Jules Supervielle, L'Allée, du recueil Les amis inconnus (1936).
Ne touchez pas l'épaule
du cavalier qui passe,
il se retournerait
et ce serait la nuit,
une nuit sans étoiles,
sans courbes ni nuages.
Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
la lune et son passage,
et le bruit du soleil ?
Il vous faudrait attendre
qu'un second cavalier
aussi puissant que l'autre
consentît à passer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire