In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 28 juin 2020

B. Morisot - Devant la glace (1890)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Berthe Morisot (1841-1895), déjà présentée en mars 2016. Reconnue pour son rôle fondamental au sein du mouvement impressionniste, aux côtés de figures telles que Claude Monet, Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir, Berthe Morisot reçoit une éducation artistique dès son jeune âge, sous la tutelle de Camille Corot, un des maîtres du paysage.
Elle commence à exposer au Salon officiel de Paris en 1864, mais finit par se détourner de cette institution pour rejoindre les impressionnistes, participant à leur première exposition en 1874.

B.M. - Dans les blés (1875)

Morisot est connue pour ses tableaux aux touches légères et aérées, qui souvent donnent à voir des scènes de la vie domestique, des portraits de femmes et d'enfants, et de plaisants paysages. Par sa maîtrise des effets de lumière et de couleur, par une sensibilité unique pour les moments intimes et les émotions subtiles, elle explore le quotidien et l'intimité des femmes de son époque avec une approche novatrice et délicate.

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dimanche 21 juin 2020

Željka Gavrilović - Daydream (2015)
Le vide-grenier du dimanche. J'ai longtemps hésité à publier ici des clichés de la serbe Željka Gavrilović (b.1949), dont le travail a été malheureusement entaché par des pratiques plutôt condamnables. Je l'ai découverte il y a quelques années à l'occasion d'une exposition de sa série "Blues", puis sur le site 500px où figure un large échantillon - très disparate et très inégal - de sa production réelle ou prétendue.

Z.G. - Houses in the river (2015)

Elle s'y présente comme psychologue - ce qu'elle est sans doute - et comme auteur - ce dont je n'ai trouvé nulle part confirmation. En tous cas, j'aime beaucoup ce portrait et ce reflet de paysage qui, après vérifications, sont bien d'elle.

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samedi 20 juin 2020

Hasegawa Tohaku - Les forêts de pins (16e)
 Une image et des mots. "Les forêts de pins" est une encre sur papier de Hasegawa Tohaku, peintre japonais du 16e siècle (1539-1610).
Les seigneurs de la guerre du Japon médiéval faisaient appel à de tels artistes pour décorer les fusamas, ces cloisons coulissantes qui séparaient les différentes pièces de leurs demeures.

J'ai pensé, pour accompagner cette merveille, à un haïku de Masaoka Shiki: 
"Des îles, des pins sur les îles, et le bruit frais du vent".
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dimanche 14 juin 2020

Odeith - Hyena man (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière, disait Maupassant.

Odeith - Huge spider (2018)










Deux oeuvres anamorphiques du street-artist portugais Sergio Odeith (b.1976), une technique que cet autodidacte a héritée des travaux sur la perspective du grand peintre et mathématicien florentin Piero della Francesca (c.1415-1492).
Un des exemples les plus fameux d'anamorphose figure sur le tableau de Hans Holbein, Les ambassadeurs (1533), publié sur ce blog en mars 2012. 
Et pour en savoir plus sur le travail d'Odeith, c'est ICI.
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dimanche 7 juin 2020

J. Stanford - Flores ephemeri (2017)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Jeff Stanford (b.1955) dont je ne sais pas grand chose sinon qu'il est natif du New Jersey mais qu'il a vécu la plus grande partie de sa vie en Europe. Il réside actuellement à Stockholm.

J.S. - Portrait, Lyuba (2017)

D'une façon générale, j'ai peu de goût pour la photo artistique. C'est comme ça..., je salue la technique, j'admire la performance, mais le plus souvent je m'ennuie ; un peu comme en musique avec les virtuoses trop démonstratifs.
Mais j'aime vraiment beaucoup le travail de ce photographe, en particulier ses séries florales..., et ce portrait en plongée.

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samedi 6 juin 2020

William Dyce - Welsh landscape (1860)
Une image et des mots. Une belle image du Pays de Galles par le peintre écossais William Dyce, que j'associerai à ces quelques lignes du philosophe britannique d'origine néerlandaise Bernard Mandeville (celui de La Fable des Abeilles), extraites de ses Pensées libres sur la religion, l'Église, et le bonheur national, un livre publié à Londres en 1720. 
Sa traduction en français a été rééditée en 2000 par l'éditeur Honoré Champion dans la collection Libre pensée et littérature clandestine (merci à la BFM de Limoges de m'avoir permis d'enrichir ma bibliothèque en envoyant cet ouvrage au pilon).

Il est incontestable que la Grande Bretagne est une île heureuse, et bien partagée des bienfaits de la nature, soit que nous en considérions la situation, le terroir, le climat, ou les habitants. Sa situation nous garantit des insultes étrangères par les mers qui nous environnent, et nous met à l'abri presque partout de l'invasion des flots par des rochers solides et impénétrables. Son terroir est fertile dans la plus grande partie, et susceptible de beaucoup d'améliorations. Nous tirons de notre cru toutes les nécessités de la vie, et quantité de superfluités. [....]
Notre climat est encore plus heureux; c'est le plus tempéré, du moins en sa partie méridionale, de l'univers, et aucun pays n'a moins de froid en hiver, qui n'ait de plus grandes chaleurs en été. Ce que dit un jour Charles second à propos de cela, est fort sensé; la conversation étant tombée en sa présence sur le temps, et quelques ministres étrangers se plaignant de l'incertitude du nôtre, et vantant la sérénité de l'air du leur; "Le meilleur climat, dit le Roi, est à mon avis celui où un homme peut rester dehors avec plaisir le plus d'heures dans le jour, et le plus de jours dans l'année."

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