In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 26 octobre 2014

J.R.S. Stanhope - Penelope (1864)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre préraphaélite anglais John Roddam Spencer Stanhope (1829-1908). Considéré comme un préraphaélite de la deuxième vague menée à partir de 1860 par Dante Gabriel Rossetti et davantage marquée par la Renaissance italienne, son travail est aussi étudié dans le contexte de l'Esthétisme et du Symbolisme anglais.

J.R.S. Stanhope - The gentle music
(1873)
Il suit à Oxford l'enseignement de George Frederic Watts dont il devient l'assistant et avec qui il va voyager en Italie et en Asie Mineure.
Il s'installera d'ailleurs définitivement à Florence en 1880, où sa nièce et élève Evelyn de Morgan lui rendra régulièrement visite.
Le second tableau, dont le titre complet est The gentle music of a bygone day, a été inspiré par un poème de William Morris, The Earhtly Paradise.

GH2

ICI

samedi 25 octobre 2014

Graffiti de La Bande Noire, murs du Panthéon (1885)
Une image et des mots. L'image, c'est un graffiti de La Bande Noire - ICI -, sur les murs du Panthéon.
Les mots sont extraits du petit roman de Léo Malet, Le soleil n'est pas pour nous, deuxième volet de la trilogie noire publié en 1980.

Tout ce qui a été gravé sur les murs, gravé à la sauvette sur un coin de table, tous ces graffiti, revendicateurs ou résignés, se font verbe et déferlent. Ils sont scandés et fouettent l'air, au rythme d'un coeur pas plus gros que le poing et dont on ne sait s'il étouffe de soif de tendresse ou de haine.
MG1

ICI

dimanche 19 octobre 2014

Fujiko Nakaya - Fogscape 47412 (2014)
Le vide-grenier du dimanche. On trouve fréquemment, dans la peinture japonaise, de ces nappes de brume ou de brouillard qui y symbolisent une transition dans le temps ou dans la réalité, l'irruption dans notre monde d'un autre monde surnaturel.
"Je viendrai à toi dans l'épaisseur de la nuée", dit Dieu à Moïse (Exode).

F. Nakaya - Memory of wind (2013)

 


J'ignore si c'est cette référence à la peinture qu'avait en tête l'artiste Fujiko Nakaya (b.1933) dont le Sapporo Art Museum vient de présenter la dernière création, une sculpture de brouillard.
Cette exhibition s'est déroulée dans le cadre du Festival International d'Art de Sapporo (SIAF), qui vient de s'achever.

dimanche 12 octobre 2014


Tom Colbie - Eternal recurrence 5 (2012)
Le vide-grenier du dimanche. 

T. Colbie - Eternal recurrence 4 (2012)

En mémoire des Stoïciens, de Nietzsche (La naissance de la tragédie) et de Claude François (Ça s'en va et ça revient), voici sur l'idée de l'éternel retour deux oeuvres du canadien Tom Colbie. 
Pour en savoir un (petit) plus sur lui et sur son travail, c'est ICI et ICI.
GI2
ICI

dimanche 5 octobre 2014

J.S. Sargent - A gust of wind
(1887)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'américain John Singer Sargent (1856-1925), déjà publié ici en juillet 2010.
On trouve parfois le premier (Rafale de vent) intitulé du nom de son modèle, Judith Gautier, fille de Théophile et épouse - malheureuse - de Catulle Mendès. J'aime énormément ce tableau, pour la spontanéité de sa composition et sa manière audacieuse, différente du réalisme classique par exemple de sa passante dans une rue de Venise.

J.S. Sargent - Street in Venice (1882)
Aux coups de pinceaux impressionnistes on sent l'influence de Monet rencontré à Paris, et l'on peut d'ailleurs remarquer la similitude de point de vue avec sa "Femme avec un parasol". Impressionism was the name given to a certain form of observation when Monet, not content with using his eyes to see what things were or looked like as everybody had done before him, turned his attention to noting what took place on his own retina.
GC1
ICI

samedi 4 octobre 2014

Amar Guillen - Big Bend
Une image et des mots. L'image, c'est cette photo d'Amar Guillen: Big Bend, Texas.

"Je crois que la beauté du monde est partout, même là où les manuels de géographie nous décrivent la terre comme vide, infertile et sans accidents. Il est vrai que la plupart des livres ne valent rien, il nous faudra les réécrire."
Etty Hillesum, Une vie bouleversée, 1943

Amancio Prada