In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 24 février 2013

Olli Kekäläinen - Eleventh dimension (2012)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du finlandais Olli Kekäläinen. Jusqu'au titre qu'il leur donne, ses photos sont belles. Pourtant, à toutes les regarder l'une après l'autre, ICI, je finis par m'ennuyer un peu...;  une drôle d'impression, un peu comme de feuilleter le catalogue du label ECM. Alors qu'est-ce qui leur manque ?

O. Kekäläinen - Strange days (2012)









Olli Kekäläinen n'emploie pas de filtres, mais ses clichés sont tellement réfléchis et travaillés qu'ils en paraissent presque désincarnés. D'un minimalisme aussi austère que la bio de deux lignes qu'il veut bien nous concéder sur son site, ICI, ses paysages sont souvent aussi peu engageants que la mine qu'il y arbore. On ne s'y sent pas invité...
Et pourtant... il est ici, dans mon blog ; parce que ses photos sont décidément très belles. Olli Kekäläinen et son monde sont un mystère ; un mystère qui effleure c'est art du vide qui n'en est pas un et que les Japonais nomment Ma.
OG1
ICI

dimanche 17 février 2013

JC Beckwith  - Young woman bathing (nd)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du portraitiste et peintre de genre américain James Carroll Beckwith (1852-1917). Après avoir étudié à la  Chicago Academy of Design puis à la National Academy of Design à New York, il a vévu cinq ans à Paris - où il a partagé un atelier avec John Singer Sargent -, pour y suivre l'enseignement de Carolus Duran dont il fut l'assistant..

JCB - The letter (1910)
Je me souviens l'avoir découvert grâce à son portrait d'un de mes auteurs favoris, Mark Twain ; un portrait qui m'avait plu parce qu'il me paraissait conforme, "ressemblant", à l'image que je me suis toujours faite de Mark Twain : formidablement intelligent et formidablement farceur ...
Il y a deux autres toiles de Beckwith que j'aime beaucoup, "A wistful look" et "The old pier glass". Mais pour aujourd'hui j'ai choisi deux tableaux qui illustrent ces deux moments éminemment intimes et chéris des peintres que sont la toilette féminine et la lecture d'un courrier.
RP1

ICI

samedi 16 février 2013

Hal Morey - Grand Central Terminal (1929)
Une image et des mots. Voici pour son centenaire un beau cliché du Grand Central Terminal, un des édifices les plus remarqubles de New York, conçu par les cabinets d'architectes Reed & Stem et Warren & Wetmore, et ouvert en février 1913.
Les mots pour l'accompagner sont d'Antoine Blondin, extraits de L'humeur vagabonde.

Un jour nous abattrons les cloisons de notre prison ; nous parlerons à des gens qui nous répondront ; le malentendu se dissipera entre les vivants ; les morts n'auront plus de secrets pour nous. Un jour nous prendrons des trains qui partent.
DM1

ICI

dimanche 10 février 2013

Valentin Serov -  Portrait d'Olga Serova (1889)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du russe Valentin Serov (1865-1911), peintre de cour dont le formidable talent fut le plus souvent mis au service du Gotha politique et artistique de la Russie impériale.
Deux hommes en particulier ont été déterminants dans sa vie et sa carrière. Le grand Ilya Repin, dont il fut l'élève dès l'âge de neuf ans, quand Serov et sa mère s'installèrent à Paris, et l'entrepreneur et mécène Saava Mamontov, dit "Saava le Magnifique" en référence aux Médicis, sur la vie de qui il faudrait écrire un livre, ou réaliser un film.

V.S. - M.F. Mamontova
(1884)
On y croiserait Chaliapine, Tchaikovsky, Moussorsky, Rimsky-Korsakov et bien d'autres qui sans lui auraient dû renoncer à plusieurs de leurs créations...
Choisir deux oeuvres de Serov n'a pas été facile; il y a sa fameuse "Jeune fille aux pêches" (1887) qui n'était autre que Vera, la fille de Mamontov alors qu'elle avait 12 ans, et aussi un nu d'Ida Rubinstein, de 1910 et très étonnant par sa modernité dans le trait comme dans le choix et l'emploi des couleurs.
Il fallait trancher... Et à côté du beau portrait au regard baissé de sa femme Olga j'ai choisi de faire figurer ce crayon sur papier de Maria Fedorovna Mamontova, nièce de Saava le Magnifique, en amazone.

Lectionnaire d'Henri III Une image et des mots. En ce surlendemain de Fête du travail... Ce que veut dire la parabole des ouvriers ...